Buscar:  
Diccionarios:
Alarcón
Arenas
Bnf_361
Bnf_362
Bnf_362bis
Carochi
CF_INDEX
Clavijero
Cortés y Zedeño
Docs_México
Durán
Guerra
Mecayapan
Molina_1
Molina_2
Olmos_G
Olmos_V
Paredes
Rincón
Sahagún Escolio
Tezozomoc
Tzinacapan
Wimmer
Palabra: Palabra exacta  Inicio Cualquier parte
En: Náhuatl Grafía normalizada Traducción
Resultados

Presentación diccionario Carochi




Français Español

 

Carochi

Dictionnaire de l’ Arte de la lengua mexicana

de Horacio CAROCHI

1645

 

 

Elaboration : Ma. del Carmen Herrera M. (DL-INAH)

Traitement informatique : Marc Thouvenot (CELIA, CNRS)

 

Introduction

Ma. del Carmen Herrera M.

Antécédents

 

Au second semestre de 1645 paraît l’ Arte de la lengua mexicana, con la declaración de los adverbios della composé par le père Horacio Carochi qui était alors recteur du Collège de la Compagnie de Jésus de Saint Pierre et Saint Paul de Mexico. Plus de trente années s’étaient écoulées depuis que le jésuite florentin avait foulé pour la première fois le sol mexicain. Pendant cette période, en plus de se livrer à de multiples taches, il avait étudié, appris et prêché en otomi et en nahuatl, langues parlées par les habitants du territoire dans lequel se trouvaient les résidences jésuites de Tepotzotlan et Mexico, où Carochi passa la plus grande partie de cette époque. [i]

 

La globale et pénétrante analyse grammaticale de Carochi, et l’œuvre lexicographique d’Alonso de Molina publiée en 1571, sont les deux piliers sur lesquels reposent pratiquement toutes les études, des derniers siècles, portant sur la langue nahuatl du centre de Mexico.

Les exemples avec lesquels le jésuite donne corps à sa grammaire sont un copieux échantillon d’une langue en pleine vitalité, et en plus d’être des formes du mexicano parlé et écrit, ce sont aussi les équivalences qu’un bilingue compétent pouvait offrir en espagnol de son époque. Pour cette raison, au moins en cinq occasions et avec des visées et des résultats divers, la conversion en dictionnaire d’une partie ou de la totalité du lexique employé pour l’ Arte de la lengua mexicana a été entreprise.

 

Deux dictionnaires nahuatl-espagnol, réalisés à la fin du XVIIIème siècle, le manuscrit anonyme numéro 362bis de la Bibliothèque Nationale de France (17 ??) et le Vocabulario qu’inclut Clavijero dans ses Reglas de la lengua Mexicana (1780), récupèrent partiellement le contenu de l’Arte de Carochi, en incluant tout particulièrement l’information du livre Cinq, celui nommé « des adverbes et conjonctions de la langue Mexicaine », qui représente, sans aucun doute, l’apport le plus original du travail du jésuite. Comme ils forment partie du Grand Dictionnaire Nahuatl (G.D.N.), on peut ainsi observer les différences existantes entre ces dictionnaires et celui réalisés ici à partir de Carochi.

 

Dans le dernier quart du vingtième siècle deux autres dictionnaires furent réalisés, qui eux récupèrent la totalité du lexique contenu dans l’œuvre de Carochi.

L’un est un travail collectif de l’Université de Copenhague, dirigé par Una Canger (1976). Là tous les mots nahuatl de l’Arte son enregistrés avec leurs références dans l’édition de 1892[ii]. Les mots sont réunis sous les racines qui les composent, transcrites et ordonnées phonémiquement. De telle manière que téciuhtlāzquè, par exemple,se rencontre sous ìsiwi ‘se dépêcher’, te-λ ‘pierre’ y λa:s-a ‘jeter, renverser’. C’est donc par d’autres moyens que l’usager parvient à savoir que le mot signifie ‘qui conjurent la grêle’.[iii]

L’autre est le Analytical Dictionary of Nahuatl (1983) où Kartttunen se sert des règles que formule Carochi sur l’apparition de la longueur vocalique et du saltillo pour proposer la forme phonologique des mots en marquant les voyelles longues avec un trait <ā, ē, ī, ō> et en écrivant avec un <h> la fermeture glottale. Si dans ce dictionnaire nahuatl-anglais on trouve le lexique contenu dans la grammaire du jésuite, Kartunnen a aussi inclus l’information provenant de sources coloniales ainsi que de trois dialectes contemporains, ce qui explique qu’il comporte près de six mille mots de plus que ceux utilisés dans l’Arte.

 

Au XXIème siècle a été publiée l’édition en anglais de l’Arte, traduit et commenté par James Lockhart (2001), qui inclut un index analytique qui contient une bonne partie du lexique de l’œuvre de Carochi, mais n’est cependant pas complet (2001 : 496). Mais on y trouve en plus intégrés les morphèmes grammaticaux, concepts et auteurs cités par Carochi ou bien par Lockhart dans ses notes.

Dans cette brève énumération des dictionnaires fondés sur l’œuvre du florentin on n’a pas inclus ceux qui l’utilisent pour éclaircir ou bien fonder leurs décisions, comme le fait Wimmer dans son dictionnaire (G.D.N.), ni ceux qui sont inédits. Mais cela suffit pour montrer que la nécessité de compter avec un travail présentant toutes les occurrences de tous les mots en contexte, ordonnées selon les sens et fonctions, demeurait toujours actuelle. Un tel projet, que nous avons tenté de réaliser ici, était d’ailleurs appelé de leurs vœux par certains chercheurs (voir par exemple Lockhart, 2001 : xxi).

 

Entrée du Dictionnaire “1645 Carochi”

Reproduire avec la plus grande fidélité possible la connaissance que Carochi avait du nahuatl et ses correspondances en espagnol, a été un des objectifs principaux dans la réalisation de ce nouveau dictionnaire, en ordonnant alphabétiquement tout le lexique de tous les exemples de l’Arte.

Nombreuses ont été les décisions pour parvenir à effectuer la conversion de la grammaire en un dictionnaire, aussi dans ce qui suit on exposera les divers critères adoptés dans la création des entrées.

 

Pour récupérer la variété de sens que certains mots ont dans leurs divers contextes d’emploi, il fut nécessaire d’ordonner les exemples à partir des mots qui les composent. Ainsi, chaque mot, simple ou composé, traduit ou non par Carochi lui-même, les phrases de diverses complexités et les petits dialogues utilisés pour faciliter la compréhension des thèmes grammaticaux, ont été analysés en leurs constituants lexicaux et se transformèrent en l’unité de citation nommé vocable (Lara, 2006:138).

Avant cela la paléographie employée dans la transcription de Lockhart (2001) avait été scannée, pour la facilité que suppose la graphie moderne, mais le vocabulaire a été élaboré à partir de l’édition facsimilé de l’Arte ([1645] 1983). Seulement en cas d’illisibilité ou de doute, nous nous sommes aidés de l’interprétation proposée par Lockhart, et en cas de différences flagrantes nous avons choisi la forme qui apparait dans l’édition facsimilée.

Le travail se fit dans un document Word, dans un tableau de quatre colonnes : dans l’une s’écrivit le texte de Carochi, dans une autre sa traduction, dans la troisième la référence à la section de l’Arte où l’exemple apparaît. Dans la dernière colonne on introduisit les mots nahuatl qui figurent dans l’exemple avec sa traduction en espagnol, sous forme de citation.

Au travers d’une série de traitements informatiques ce document se convertit en une base de données, sur le modèle de celles utilisées par le G.D.N.. Dans cette base de données on peut consulter les champs suivants :

 

i) Graphie normalisée

ii) Paléographie

iii) Traduction

iv) Commentaires

a) exemple avec traduction

b) commentaires sur les conditions d’usage du mot ou son origine c) référence de localisation

 

i) Graphie normalisée

Dans l’introduction générale du G.D.N. les critères et les buts de la normalisation sont expliqués aussi ici nous nous contenterons de reproduire la séquence alphabétique à partir de laquelle on ordonne le lexique, en indiquant chaque changement de phonème :

 

Graphie

Phonème

Graphie

Phonème

Graphie

Phonème

       

qu

/ k/

a

/a, a:/

e

/e, e:/

t

/t/

ca

/k/

hu

/w/

tl

/λ/

ce

/s/

i

/i, i:/

to

/t/

ch

/č/

m

/m/

tz

/¢/

ci

/s/

n

/n/

x

/š/

co

/k/

o

/o, o:/

y

/y/

cu

/kw/

p

/p/

z

/s/

 

 

ii) Paléographie

Un des principaux apports de Carochi est sa compréhension du système phonologique du nahuatl. Non seulement il formule des règles mais encore tout au long de son œuvre il écrivit la longueur vocalique avec un tiret sur la voyelle et le saltillo avec un accent grave ou circonflexe sur la voyelle précédant cette consonne. Cependant l’écriture de ces phonèmes est moins systématique que ce que l’on aurait pu espérer. [iv] Il est malgré tout possible d’attribuer une partie de la variation à des erreurs typographiques. Ce problème devient patent dans les passages où Carochi formule une règle et dans l’exemple correspondant omet les diacritiques annoncés. Dans d’autres cas c’est le manque d’encre, la liaison du diacritique avec la lettre, l’inclinaison incertaine de l’accent grave, ou d’un trait de longueur ou d’un accent aigu – qu’il utilisa aussi pour indiquer les voyelles courtes- qui peuvent faire qu’un même mot puisse présenter diverses graphies.

 

Pour que tous les contextes d’un même mot puissent être regroupés sous une seule entrée, il était nécessaire qu’il n’existe qu’une seule graphie. C’est ainsi que l’on a préféré, en premier lieu, maintenir l’écriture de l’Arte, bien que cela ait pu dans quelques cas entrainer quelques inconsistances, comme par exemple dans çan cuël “en bref”, y çän ïpan “de bonne manière” où le tréma sur la voyelle correspond à une voyelle longue.

En second lieu, on a eu recourt à la proposition de Karttunen (1983), ou à celle de Canger pour les mots mono-morphémiques, pour choisir les diacritiques du vocable.

Ainsi, dans la paléographie, on a écrit nöhuiän “{en, de} toutes parts”, bien que dans les exemples on voit que dans l’Arte ce mot apparait aussi comme nohuian et nohuiän.

Quand il a été nécessaire de restituer des lettres manquantes, elles ont été introduites entre crochets, comme dans omi[y]o “os du corps”, mais cette intervention n’est pas indiquée si la forme apparaît seule au moins une fois, comme par exemple dans le cas de iyô “seul”.

Ce même critère a été suivi pour les séquences de particules, ce qui explique que dans la grande majorité des cas elles aient été écrites avec un espace interne. Par exemple, dans les contextes du vocable mä nën “no sea que (vetativo)” Carochi écrivit mänën, mais dans le cas de mä nën à “no dejar de (vetativo afirmativo)” il sépare les composants et il y a de nombreux exemples qui corroborent la présence de mots indépendants, raison suffisante pour écrire mä nën.

 

Vocable ou lemme

Le nahuatl compte, depuis le dictionnaire de Molina, avec des critères clairs pour choisir la forme des noms et des verbes.

Les noms sont introduits avec leur suffixe absolu tandis que les verbes sont à la première personne du présent, et leurs préfixes Sujet et Objet, s’il y en a, s’écrivent séparément après la racine.

 

Quand un nom fait partie de la classe des mots qui s’actualisent avec un préfixe possessif, le suffixe absolu est alors écrit entre crochets, précisément afin de signaler la restitution d’un matériel qui n’est pas présent dans les exemples. Cela permet de distinguer les sens de mots comme pilli “noble” de pil[li] “fils”.

De même ont été considérées comme des vocables quelques formes dérivées, parce que ainsi apparaissent-elles citées par Carochi, comme calê “propriétaire de maison”, chanê “propriétaire de maison, habitant”, entre autres.

Les exemples des divers mécanismes de formation du pluriel apparaissent dans le corps de l’article, tout comme la dérivation avec des suffixes appréciatifs, comme par exemple dans tötolin “poule”.

Les noms relationnels, comme –pan ou –tech, nommés “prépositions” par Carochi, méritent une mention particulière. Ils ont été introduits comme entrée lexicale bien qu’il s’agisse de morphèmes liés, caractère indiqué dans la traduction en les nommant “postposition” et en introduisant entre crochets un tiret qui précède l’exemple donnant sa définition.

 

 

Molina instaura la pratique d’indiquer la transitivité des verbes en plaçant après le lexème la séquence des préfixes : Sujet de première personne, puis les préfixes Objet de troisième, dans le cas d’un objet défini et réfléchi, et les objets indéfinis, - et tla-, pour indiquer les verbes bitransitifs.

C’est ainsi que nous avons introduit les vocables verbaux. Nous n’avons donné aucune information sur la manière de former le prétérit, parce que Carochi lui-même exemplifie pour un grand nombre de cas les différents types de formation du prétérit et ces exemples apparaissent dans le corps de l’article.

 

Bien qu’il s’agisse d’un dictionnaire lexical, un certain nombre de morphèmes grammaticaux, caractéristiques de cette classe de mots, ont été introduits.

Les préfixes sujets, possessifs, les particules directionnelles du présent, -on, -hual, et les morphèmes appréciatifs de noms et de verbes, comme - tön(tli) ou –poloa.

Dans ces entrées on transcrivit la valeur que Carochi définit pour ces morphèmes, et on a inclut seulement les exemples dans lesquels le morphème est traité spécifiquement, parce que le reste de ses apparitions se trouvent dans l’entrée lexicale qu’il modifie.

 

En plus des particules simples, ont été introduites comme lemme les particules composées que Carochi traduit avec un sens global, ce qui indique la présence d’un processus compositionnel de la signification et explique son traitement en bloc, bien que sa lexicalisation soit douteuse. Précisément pour cela, le sens global apparaît en entrée de chaque mot composant et la totalité des exemples se trouvent sous le composé. Par exemple la traduction nö cuël yê “mais de plus / plus par ailleurs” se rencontre aussi sous cuël, et sous, mais si l’on veut en voir tous les contextes il faut le chercher sous nö cuël yê.

 

Le critère employé pour les particules a été suivi pour tous les mots composés qui ont été introduit dans le dictionnaire, ainsi tous les exemples relatifs à quäquáhuitl “corne d’animal” se trouvent sous cette entrée et parfois en tant que contexte de quä[itl] “tête” et de quahuitl “bois”.

Pour cela, bien que certains mots composés auraient pu ne pas être des lemmes, sinon seulement un exemple de ses vocables constitutifs, comme xöchitëmoa, ni “chercher des fleurs”, ou cëcexiuhtica “chaque année”, on a préféré les introduire comme entrée lexicale.

 

iii) Traduction

Chaque entrée compte avec deux traductions : les sens ou valeurs du mot et la traduction de l’exemple proposé par Carochi, qui se trouve dans le champ « Commentaire ».

 

Il fut nécessaire de prendre une série de décisions concernant la manière de citer la traduction espagnole, qui apparait dans le champ « Traduction 1 ». En effet l’Arte n’offre pas toujours une équivalence ponctuelle pour chaque mot, soit parce que Carochi ne la donne pas soit simplement parce qu’elle n’existe pas. Dans le premier cas on introduit le terme entre crochets ; dans le second, qui correspond généralement à des mots grammaticaux, ces derniers sont écrits entre parenthèses (introductions de modalités énonciatives, assertion, interrogation ou ordre, ou bien des modificateurs de divers types).

Ainsi le principe est que tout l’information qui se trouve entre parenthèses n’est pas un équivalent lexical en espagnol, et dans tous les cas où cela fut possible on récupère le terme employé par Carochi pour définir sa fonction syntactique ou bien sémantique.

 

Pour les entrées qui ont plus d’un sens ceux-ci sont séparés par une diagonale « / ». La pluralité des sens tient au fait qu’il a été choisi d’intégrer tous les sens équivalents à l’usage nahuatl plutôt que de créer un sens générique virtuel.

C’est ainsi que dans le champ « Traduction » on inclut les autres lemmes qui se composent avec celui de l’entrée, suivis de leurs équivalents en espagnol.

Dans les exemples suivants on verra les sens ainsi que l’usage des signes employés : {} pour des prépositions espagnoles optionnelles ; ~ comme substitut de lemme ; ( ) pour les informations non lexicale.

 

normal.

paléogr.

traduction

canapa

canàpa

{de, hacia} alguna parte / por ahí

tlalli

tlälli

tierra / ~ çoquitl, cuerpo / suelo

toca

toca, nic

parecerle a uno sin fundamento algo (con N incorporado) / presumir o suponer (con N incorporado) / fingir (con verbal incorporado)

 

 

Dans les rares noms propres de personne ou de lieu, on ne fit pas usage de parenthèses, mais on signale de quelle classe de mot il s’agit, « toponyme » par exemple.

Pour les morphèmes grammaticaux on opta pour une traduction générique, qui elle aussi n'est pas entre parenthèses.

 

Il doit être clair que l’ordre des acceptions est celui de sa fréquence d’usage dans l’Arte et n’a aucun rapport avec des catégories comme le sens littéral ou figuré, comme on peut le voir dans l’exemple de tlālli.

De même les synonymes n’ont pas été réduits à un seul terme, comme “parecerle a uno sin fundamento algo...” et “presumir o suponer”, afin que l’usager du dictionnaire puisse décider quel sens donné par Carochi lui permet de mieux comprendre le texte qu’il est en train de traduire.

 

iv) Commentaires

a) Exemple avec traduction

En cliquant deux fois sur la ligne d’un mot on accède aux détails qui se trouvent dans la fenêtre de « Commentaires », où sont reproduits tels quels les contextes du lemme séparés par un signe égal de leurs traductions de Carochi : “(nahuatl) = (espagnol)”

 

Dans l’Arte on peut observer diverses stratégies de traduction de la part de Carochi. La première, « la stratégie zéro » consiste à ne pas traduire la forme dont il parle, parce que son intérêt est de présenter la valeur grammaticale de la catégorie dont il est question, ce sont les exemples mêmes qui montrent les processus de formation et prennent la place de la traduction.

D’autres fois il traduit seulement la première personne, avant tout dans le livre 2, où il propose les paradigmes des divers temps et modes verbaux. Dans ces cas, dans le dictionnaire, on donne la traduction entre crochets.

 

Carochi traduit la plus grande partie de ses exemples en offrant le sens de l’énoncé et ainsi parfois il s’écarte du sens littéral. Dans les cas où il n’y a pas un terme précis ou bien quand Carochi utilise un adverbe en espagnol, quand la forme en nahuatl est un substantif, on a décidé de proposer une correspondance formelle : si c’est un substantif, le traduire par un substantif, en cherchant à respecter autant que faire se peut le sens de la traduction originale.

 

Les abréviations de nasale – un tilde sur une voyelle- s’écrivirent en entier sans le marquer, parce que Carochi les utilise seulement en espagnol.

 

b) Commentaires sur les conditions d’usage d’un vocable ou son origine

Les commentaires se doivent, dans la majorité des cas, à des indications de Carochi sur l’usage du mot, sa fréquence, son sens, le lieu où il s’emploie et même sa traduction littérale.

 

Les seuls commentaires que nous avons introduits sont des références à des mots ayant un rapport sémantique. Le principe, cependant, fut de privilégier la décomposition à la dérivation : on peut trouver un mot composé dans l’entrée correspondante à ses composants, mais on ne trouve pas toujours l’origine du mot donné en exemple.

 

Dans cette partie nous utilisons quelques abréviations de termes grammaticaux, que l’on trouvera dans la liste des abréviations.

 

c) Référence de localisation

Les références comportent trois chiffres et sont du type (5.3.1).

Le premier chiffre correspond au livre de l’Arte, le second au chapitre et le troisième au paragraphe.

 

Bien qu’il y ait des chapitres avec des paragraphes introductifs, ce contenu a été inclus dans le premier chapitre.

Seulement dans deux chapitres on introduisit une numération des paragraphes qui n’existe pas dans l’Arte, mais qui est évidente. Dans le live 2, le chapitre 2 a ainsi été divisé en sept paragraphes, correspondant à la formation de chaque temps et mode du verbe pöhua, nic “leer / contar”. Et dans le chapitre 7 on introduisit aussi sept paragraphes relatifs à des verbes irréguliers.

 

 

Abréviations

1. Dans le lemme

[ ] segment qui se perd en composition : chän[tli]

( ) segment optionnel : tön(tli)

 

2. Dans la traduction

/ séparation entre les acceptions

~ substitut du lemme

[ ] terme introduit : cöänotza, nitë = [convidar] al banquete

( ) 1. valeur grammaticale : (intensif)

2. condition grammaticale : (seulement possédé)

3. initial de l’auteur dont on a pris la traduction : (M) = Molina

{ } préposition optionnelle en espagnol

N nom

 

3. Dans les commentaires

[ ] segment introduit

+ séquence de la composition de plus d’un morphème

> mot dérivé qui vient ou se forme de celui qui précède ce signe

comp. composé de

lit. littéral

pl. pluriel

pret. prétérit

rev. révérenciel

 

 

Bibliographie

Canger, Una, Karen Adrian, Kjeld K. Lings, Jette Nilsson y Anne Schlanbusch. 1976. Diccionario de vocablos aztecas contenidos en el Arte de la lengua mexicana de Horacio Carochi, Copenhagen, Universidad de Copenhagen.

Canger, Una. 1986. “Reseña de An Analytical Dictionary of Nahuatl by Frances Karttunen, 1983.” en IJAL, v.52, pp.188-196.

-----. 1992. Copenhagen Nahuatl Dictionary Project. Description and Manual. 85s. København, Inst. for Religionshistorie.

Carochi, Horacio. [1645] 1983. Arte de la lengua mexicana. Con la declaración de los adverbios della. Estudio introductorio, Miguel León-Portilla, ed. facsimilar. México, IIF/IIH-UNAM.

-----. 2001. Grammar of the Mexican Language with an explanation of its adverbs. Translated and edited with commentary by James Lockhart. Stanford University Press, UCLA Latin American Center Publications, v.89

Clavijero, Francisco Xavier. [ca.1780] 1974. Reglas de la lengua mexicana con un vocabulario. Introducción, paleografía y notas, Arthur J. O. Anderson. México, IIH-UNAM.

Gran Diccionario del Náhuatl (G.D.N.). 1780 Clavijero (Babout, de Pury, Thouvenot), “Vocabulario”, en www.sup-infor.com

17?? Bnf_362bis (de Pury, Thouvenot), “Diccionario”, en www.sup-infor.com

Karttunen, Frances. 1983. An Analytical Dictionary of Nahuatl, Austin, University of Texas Press.

Lara, Luis Fernando. 1997. Teoría del diccionario monolingüe, México, El Colegio de México.

---- . 2006. Curso de lexicología, México, El Colegio de México.

Lockhart, James. 2001. Traducción, edición y comentarios de Grammar of the Mexican Language..., ver Carochi, 2001.

 

 

 

 

 

Español Français

 

Carochi

Diccionariodel Arte de la lengua mexicana

de Horacio CAROCHI

1645

 

 

Elaboración: Ma. del Carmen Herrera M. (DL-INAH)

Tratamiento informático: Marc Thouvenot (CELIA, CNRS)

 

Introducción

Ma. del Carmen Herrera M.

Antecedentes

 

En el segundo semestre de 1645 sale a la luz el Arte de la lengua mexicana, con la declaración de los adverbios della compuesta por el padre Horacio Carochi, en ese momento rector del Colegio de la Compañía de Jesús de San Pedro, y San Pablo de México. Habían pasado más de treinta años desde que el jesuita florentino pisara por primera vez suelo mexicano, tiempo en el que además de cumplir con múltiples tareas, se dedicó a estudiar, aprender y predicar en otomí y en mexicano, las lenguas habladas por los habitantes del territorio en el que se encontraban las residencias jesuitas de Tepotzotlán y México, donde Carochi pasó la mayor parte de ese tiempo.[v]

 

El abarcador y penetrante análisis gramatical de Carochi, junto con la obra lexicográfica de Alonso de Molina, publicada en 1571, son el par de columnas en las que se asienta prácticamente cualquier estudio de la documentación escrita en el náhuatl del centro de México de los últimos siglos. Los ejemplos con los que el jesuita da cuerpo a su gramática son una copiosa muestra de una lengua en plena vitalidad y, además de ser formas del mexicano hablado y escrito, son también las equivalencias que un bilingüe competente podía proporcionar en el español de la época. Por ello, al menos en cinco ocasiones con alcances y resultados diversos, se ha emprendido la tarea de convertir en diccionario parte, o la totalidad del léxico empleado en el Arte de la lengua mexicana.

 

Dos de los diccionarios náhuatl – español que se realizaron en las postrimerías del siglo xviii, el manuscrito anónimo núm.362bis de la Biblioteca nacional de Francia (17??) y el Vocabulario que incluyó Clavijero en sus Reglas de la lengua mexicana (1780), recuperan parcialmente el contenido del Arte de Carochi, al incluir sobre todo la información del libro quinto, el llamado “de los adverbios, y conjunciones de la lengua Mexicana”, sin duda la aportación más original del trabajo del jesuita. Como forman parte del Gran Diccionario Náhuatl (G.D.N.), desde ahí se pueden observar las diferencias existentes entre ellos y el diccionario que aquí presentamos.

 

En el último cuarto del siglo xx, se realizaron otros dos diccionarios que sí recogen la totalidad del léxico contenido en la obra. Uno de ellos es el trabajo colectivo de la Universidad de Copenhagen, dirigido por Una Canger (1976), donde se registran todas las palabras nahuas del Arte, con su referencia en la edición de 1892.[vi] Bajo sus raíces componentes, transcritas y ordenadas fonémicamente, se organizó cada una de las palabras del Arte, de modo que téciuhtlāzquè, por ejemplo,se encuentra bajo ìsiwi ‘darse prisa’, te-λ ‘piedra’ y λa:s-a ‘echar, derribar’, por lo que es a través de otros medios que el usuario llega a saber que la palabra significa ‘conjuradores de granizo’.[vii] En cuanto al segundo, en el Analytical Dictionary of Nahuatl (1983), Karttunen usó las reglas que formula Carochi sobre la aparición de la longitud vocálica y el saltillo para proporcionar la forma fonológica de las palabras marcando las vocales largas con un guión <ā, ē, ī, ō> y escribiendo con <h> el cierre glotal. Si bien en este diccionario náhuatl – inglés, se encuentra el léxico contenido en la gramática del jesuita, Karttunen también incluyó la información de otros materiales coloniales y de tres dialectos nahuas contemporáneos, por lo que tiene cerca de seis mil palabras más que las usadas en el Arte.

 

Ya en el siglo xxi, se publicó la edición en inglés del Arte, traducido y comentado por James Lockhart (2001), donde se incluye un índice analítico que contiene buena parte del léxico de la obra de Carochi, aunque dista mucho de ser completo (2001:496). Por lo demás, ahí se encuentran listados junto a las palabras, los morfemas gramaticales, conceptos y autores citados tanto por Carochi, como por Lockhart en sus notas. En esta breve enumeración de los diccionarios basados en la obra del florentino, no se han incluído aquéllos que la utilizan para aclarar o sustentar sus decisiones, como lo hace Wimmer en su diccionario (G.D.N.), ni los que permanecen inéditos, pero basta para mostrar la vigente necesidad de contar con un trabajo en el que se encuentren todas las ocurrencias de cada palabra en contexto y se las ordene de acuerdo a sus distintos significados y funciones, proyecto solicitado por algunos investigadores, (véase por ejemplo Lockhart, 2001:xxi) y que, en la medida de nuestras posibilidades, tratamos de llevar a cabo.

 

Entradas del Diccionario “1645 Carochi”

 

Reproducir con la mayor fidelidad posible el conocimiento que Carochi tenía del náhuatl y sus correspondencias en español fue uno de los principales objetivos en la realización de este nuevo diccionario en soporte informático, a partir de ordenar alfabéticamente el léxico de todos los ejemplos del Arte. Pero como fueron muchas las decisiones tomadas para efectuar la conversión de la gramática en diccionario, en lo que sigue se expondrán los criterios adoptados en cada una de las partes que conforman las entradas.

 

Para recuperar la variedad de significados que algunas palabras tienen en sus distintos contextos de empleo era necesario ordenar los ejemplos a partir de los vocablos que los componen. Así, cada palabra, simple o compuesta, traducida o no por el mismo Carochi, las oraciones de diversos grados de complejidad y los pequeños diálogos con los que busca facilitar la comprensión de los temas gramaticales se analizaron en sus componentes léxicos constitutivos y éstos se convirtieron a la unidad de cita llamada vocablo (Lara, 2006:138). Antes de ello se digitalizó la paleografía empleada en la transcripción de Lockhart (2001), por la facilidad que supone reconocer la tipografía contemporánea, pero el vocabulario se elaboró a partir la edición facsimilar del Arte ([1645] 1983). Sólo en casos de ilegibilidad, o de duda, nos ayudamos de la interpretación proporcionada por Lockhart, y ante francas discrepancias, elegimos la forma que aparece en la edición facsimilar. El trabajo se realizó sobre un documento Word, en una tabla de cuatro columnas; en una se transcribió el texto de Carochi, en otra, su traducción, en la tercera, la referencia de la sección del Arte donde se encuentra, y en la última se introdujeron los vocablos nahuas que figuran en el ejemplo, con una traducción también en forma de cita en español. A través de una serie de tratamientos informáticos, el documento se convirtió en la base de datos que emplea el G.D.N., donde se pueden consultar los siguientes campos:

 

i) Ortografía normalizada

ii) Paleografía

iii) Traducción

iv) Comentarios

a) ejemplo con traducción

b) comentarios sobre las condiciones de uso del vocablo, o su origen c) referencia de localización

 

i) Ortografía normalizada

En la introducción general del G.D.N. se especifican los criterios empleados, el alcance y el objetivo de la normalización ortográfica, automatizada para cada diccionario, por lo que aquí sólo reproducimos la secuencia alfabética con la que se ordena y busca el léxico, señalando cada cambio de fonema:

 

ortografía

fonema

ortografía

fonema

ortografía

fonema

       

qu

/ k/

a

/a, a:/

e

/e, e:/

t

/t/

ca

/k/

hu

/w/

tl

/λ/

ce

/s/

i

/i, i:/

to

/t/

ch

/č/

m

/m/

tz

/¢/

ci

/s/

n

/n/

x

/š/

co

/k/

o

/o, o:/

y

/y/

cu

/kw/

p

/p/

z

/s/

 

 

ii) Paleografía

Se reconoce la gran aportación de Carochi en la mejor comprensión del sistema fonológico del náhuatl, porque además de formular reglas, a lo largo de su obra escribió la longitud vocálica con un guión sobre la vocal y el cierre glotal con un acento grave o circunflejo sobre la vocal que precede a esta consonante. Sin embargo, la escritura de estos fonemas es menos sistemática de lo que se esperaría.[viii] Es posible atribuir una parte de la variación a errores tipográficos. Este problema se hace patente en aquellos pasajes donde Carochi formula una regla y en el ejemplo se omiten los diacríticos anunciados. En otras ocasiones es la falta de tinta, el empalme de diacríticos con letras, la inclinación incierta de acentos graves, o de guiones de longitud, o de acentos agudos –que también usó para indicar las vocales cortas–, lo que origina que una misma palabra pueda tener distintas grafías.

 

Con el fin de que todos los contextos de una misma palabra se agruparan en una sola entrada, era necesario que tuviera sólo una ortografía, por lo que se prefirió, en primer lugar, mantener la escritura del Arte, aunque eso originara algunas inconsistencias, como en: çan cuël “en breve”, y çän ïpan “de buena manera”, donde la diéresis sobre la vocal corresponde a vocal larga. En segundo lugar, se recurrió a la propuesta de Karttunen (1983), o a la de Canger en palabras monomorfemáticas, para elegir los diacríticos del vocablo. Así, en la paleografía se escribió nöhuiän “{en, a} todas partes”, aunque en los ejemplos se ve que en el Arte aparece también como nohuian y nohuiän. En los casos en que se restituyeron letras faltantes, éstas se introdujeron entre corchetes, como en omi[y]o “hueso en el cuerpo”, pero esta intervención no se señala, si aparece así al menos una vez, por ejemplo en iyô “solo”. Este mismo criterio se siguió para las secuencias de partículas, lo que explica que la gran mayoría se haya escrito con espacio interno. Por ejemplo, en los contextos del vocablo mä nën “no sea que (vetativo)”, Carochi escribió mänën, pero en mä nën à “no dejar de (vetativo afirmativo)”, separa sus componentes, y hay muchos otros ejemplos que corroboran la presencia de que cada una de ellas es una palabra autónoma, razón suficiente para escribir mä nën.

 

Vocablo o lema

El náhuatl cuenta, desde el diccionario de Molina, con criterios claros para elegir las formas de los nombres y la de los verbos. La forma de cita de los nombres es con sufijo absolutivo, y la de los verbos es la 1ª persona del presente, aunque el prefijo Sujeto y Objeto, si lo hay, se separan y se escriben después de la raíz.

 

Cuando un nombre pertenece a la clase de palabras que se actualizan con prefijo posesivo, el sufijo absolutivo se encerró entre corchetes, precisamente con el fin de señalar la restitución de un material no presente en los ejemplos. Esto permite distinguir los sentidos de palabras como pilli “noble”, de pil[li] “hijo”. También se consideraron vocablos algunas formas derivadas, porque así aparecen citadas por Carochi, como calê “dueño de casa”, chanê “dueño de casa, residente”, entre otros. Los ejemplos de los distintos mecanismos de formación del plural de los nombres aparecen en el cuerpo del artículo, así como la derivación con sufijos apreciativos, como se aprecia en tötolin “gallina”. Mención especial merecen los nombres relacionales, como –pan o –tech, que Carochi llama “preposiciones”, porque se incluyeron como entradas léxicas a pesar de tratarse de morfemas ligados, carácter que se indicó en la traducción llamándolos “posposición”, e introduciendo entre corchetes un guión que precede el ejemplo donde se proporciona su definición.

 

Molina instauró la práctica de indicar la transitividad de los verbos posponiendo al lexema la secuencia de prefijos Sujeto de primera persona y los prefijos Objeto de tercera, en el caso de objeto definido y reflexivo, y los objetos indefinidos, tē- y tla-, para indicar los verbos bitransitivos. Así fue como introdujimos los vocablos verbales. No hacemos ninguna indicación sobre cómo se forma el pretérito en todas las palabras de esta clase, porque el mismo Carochi ejemplifica con un gran número de verbos los distintos tipos de formación del pretérito y estos ejemplos se encuentran en el cuerpo del artículo.

 

A pesar de que se trata de un diccionario léxico se introdujeron algunos morfemas gramaticales característicos de estas clases de palabras. Los prefijos sujeto, posesivos, las partículas direccionales del presente, –on-, -hual-, y los morfemas apreciativos de nombres y verbos, como –tön(tli) o –poloa. En sus entradas se transcribió el valor que Carochi define para estos morfemas, y sólo se incluyeron los ejemplos en que tal morfema es tratado específicamente, porque el resto de sus apariciones se encuentra en la entrada léxica que modifican.

 

Además de las partículas simples, se incluyeron como lemas las partículas compuestas que Carochi traduce con un sentido global, lo que indica la presencia de un proceso composicional del sentido y explica su tratamiento en bloque, aunque su fijación léxica sea dudosa. Precisamente por ello, el sentido global aparece en la entrada de cada palabra componente, y la totalidad de los ejemplos se encuentran bajo el compuesto. Por ejemplo, la traducción de nö cuël yê “pero además / mas por otra parte” se encuentra también bajo cuël, y bajo yê, pero si se quieren ver sus contextos, hay que buscarlos en nö cuël yê.

 

El criterio empleado para las partículas se siguió en todas las palabras compuestas que se introdujeron en el diccionario, así todos los ejemplos relativos a quäquáhuitl “cuerno de animal” se encuentran bajo esta entrada y algunos de ellos como un contexto de quä[itl] “cabeza” y de quahuitl “madero”. Por ello, aunque algunas palabras compuestas pudieron no ser un lema, sino sólo un ejemplo de sus vocablos constitutivos, como xöchitëmoa, ni “buscar flores”, o cëcexiuhtica “cada año”, se prefirió introducirlos como entrada lexical.

 

iii) Traducción

En el artículo lexicográfico hay dos traducciones: las acepciones o valores de la palabra y la traducción del ejemplo, que se encuentra en el campo de “Comentarios”, idénticos al ejemplo y traducción proporcionados por Carochi.

 

Para la forma de cita en español, que aparece en el campo “Traducción 1”, se debieron tomar una serie de decisiones, debido a que en el Arte no siempre se ofrece una equivalencia puntual de cada palabra, sea porque Carochi no la proporciona, sea porque simplemente no hay tal. En el primer caso, se introduce el término entre corchetes; en el segundo, suele tratarse de palabras gramaticales que se escribieron entre paréntesis (introductoras de modalidades enunciativas como aserción, interrogación, o mandato, o bien, modificadores de distintos tipos). Así, el principio es que toda la información que se encuentra entre paréntesis no es un equivalente léxico en español, y en todos los casos que fue posible, recupera el término empleado por Carochi para definir su función sintáctica o semántica.

 

Las entradas que tienen más de una acepción se distinguen por una diagonal, porque más que un significado genérico virtual, se integraron todos los sentidos equivalentes a los usos del vocablo náhuatl. Por ello, en “Traducción” se incluyen los otros lemas que se componen con el de la entrada, seguidos de su equivalente español. En los ejemplos reproducidos a continuación se ven las acepciones, así como el uso de los signos empleados: llaves para opcionalidad de preposiciones españolas; virgulilla como sustituto de lema, tlālli, y paréntesis para las indicaciones no léxicas:

 

normal.

paleogr.

traducción

canapa

canàpa

{de, hacia} alguna parte / por ahí

tlalli

tlälli

tierra / ~ çoquitl, cuerpo / suelo

toca

toca, nic

parecerle a uno sin fundamento algo (con N incorporado) / presumir o suponer (con N incorporado) / fingir (con verbal incorporado)

 

En los pocos nombres propios de persona y lugar, no se usaron paréntesis, sino que se señala qué clase de palabra es, “topónimo”, por ejemplo. Para los morfemas gramaticales se optó por una traducción genérica, tampoco entre paréntesis.

 

Conviene aclarar que el orden de las acepciones es por frecuencia de uso en el Arte, y no tiene ninguna correlación con categorías tales como sentido literal y figurado, como se aprecia en el ejemplo de tlālli. Tampoco se redujeron a un solo término los que parecen sinónimos, como “parecerle a uno sin fundamento algo...” y “presumir o suponer”, para que el usuario del diccionario decida cuál de las acepciones que usa Carochi le permite entender mejor el texto que está traduciendo.

 

iv) Comentarios

a) Ejemplo con traducción

Con pulsar dos veces sobre la línea de la palabra se accede a los detalles que están en la ventana de “Comentarios”, donde se reproducen tanto los contextos del lema, con su forma textual, separado por un signo de igual “(náhuatl) = (español)” de la traducción de Carochi.

 

En el Arte se observan distintas estrategias de traducción por parte de Carochi. La primera de ellas, “la estrategia cero” es no traducir la forma de la que está hablando, porque su interés radica en ofrecer el valor gramatical de la categoría bajo examen, los ejemplos muestran los procesos formativos y por ello pasa por alto la traducción. En otras ocasiones traduce sólo la primera persona, sobre todo en el libro dos, donde proporciona los paradigmas de los distintos tiempos y modos verbales. En estos casos, en el diccionario se da la traducción correspondiente entre corchetes.

 

Carochi traduce la mayor parte de sus ejemplos proporcionando el sentido de los enunciados, por lo que en ocasiones se aparta de la literalidad. Para las ocasiones en que no hay un término puntual, o cuando Carochi usa un adverbio en español, cuando la forma en náhuatl es sustantivo, se decidió encontrar una palabra que correspondiera formalmente: si es sustantivo, traducirlo por otro sustantivo, y tratamos de respetar en lo posible el sentido de la traducción original.

 

Las abreviaturas de nasal –una tilde sobre la vocal– se desataron sin ningún señalamiento, porque Carochi sólo las usó en su texto en español.

 

b) Comentarios sobre las condiciones de uso del vocablo, o su origen

Los comentarios se deben, en su mayoría, a indicaciones de Carochi sobre el uso de la palabra, su frecuencia, su aceptación, el lugar donde se emplea, o, incluso, su traducción literal.

 

Los únicos comentarios que introdujimos nosotros son las referencias a las palabras relacionadas semánticamente. El principio, sin embargo, fue privilegiar la descomposición a la derivación: una palabra compuesta se puede encontrar en la entrada correspondiente a sus componentes, pero no siempre se ofrece el origen de la palabra ejemplificada.

 

En esta parte utilizamos algunas abreviaturas de términos gramaticales que se pueden consultar en la lista de abreviaturas.

 

c) Referencia de localización

La referencia se compone de tres cifras del tipo (5.3.1). El primer número envía al libro del Arte, el segundo, al capítulo y el tercero, al parágrafo.

 

Aunque hay capítulos con párrafos introductorios, su contenido se incluyó en el §1. Sólo en dos capítulos se enumeraron los párrafos que en el Arte no lo están, pero tanto por su contenido, como por su disposición gráfica se pueden identificar. En el libro dos, el capítulo dos se dividió en siete párrafos, correspondientes a la formación de cada tiempo y modo del verbo pöhua, nic “leer / contar”. Y en el capítulo siete, también se distinguieron siete párrafos relativos a sendos verbos irregulares.

 

 

Abreviaturas

1. En el lema

[ ] segmento que se pierde en forma poseída: chän[tli]

( ) segmento opcional: tön(tli)

 

2. En la traducción

/ separación entre acepciones

~ sustituto del lema

[ ] término introducido: cöänotza, nitë = [convidar] al banquete

( ) 1. valor gramatical: (intensivo)

2. condición de gramaticalidad: (sólo poseído)

3. inicial del autor del que se tomó la traducción: (M) = Molina

{ } preposición opcional en español

N nombre

 

3. En los comentarios

[ ] segmento introducido

+ secuencia de la composición de más de un morfema

> palabra derivada que sale o se forma de la que precede al signo

comp. compuesto de

lit. literal

pl. plural

pret. Pretérito

rev. Reverencial

 

 

Bibliografía

Canger, Una, Karen Adrian, Kjeld K. Lings, Jette Nilsson y Anne Schlanbusch. 1976. Diccionario de vocablos aztecas contenidos en el Arte de la lengua mexicana de Horacio Carochi, Copenhagen, Universidad de Copenhagen.

Canger, Una. 1986. “Reseña de An Analytical Dictionary of Nahuatl by Frances Karttunen, 1983.” en IJAL, v.52, pp.188-196.

-----. 1992. Copenhagen Nahuatl Dictionary Project. Description and Manual. 85s. København, Inst. for Religionshistorie.

Carochi, Horacio. [1645] 1983. Arte de la lengua mexicana. Con la declaración de los adverbios della. Estudio introductorio, Miguel León-Portilla, ed. facsimilar. México, IIF/IIH-UNAM.

-----. 2001. Grammar of the Mexican Language with an explanation of its adverbs. Translated and edited with commentary by James Lockhart. Stanford University Press, UCLA Latin American Center Publications, v.89

Clavijero, Francisco Xavier. [ca.1780] 1974. Reglas de la lengua mexicana con un vocabulario. Introducción, paleografía y notas, Arthur J. O. Anderson. México, IIH-UNAM.

Gran Diccionario del Náhuatl (G.D.N.). 1780 Clavijero (Babout, de Pury, Thouvenot), “Vocabulario”, en www.sup-infor.com

17?? Bnf_362bis (de Pury, Thouvenot), “Diccionario”, en www.sup-infor.com

Karttunen, Frances. 1983. An Analytical Dictionary of Nahuatl, Austin, University of Texas Press.

Lara, Luis Fernando. 1997. Teoría del diccionario monolingüe, México, El Colegio de México.

---- . 2006. Curso de lexicología, México, El Colegio de México.

Lockhart, James. 2001. Traducción, edición y comentarios de Grammar of the Mexican Language..., ver Carochi, 2001.

 

 

 

 

 



[i] Voir la biographie de Horacio Carochi (1579-1662) dans l’étude introductive écrite par Miguel León-Portilla pour l’édition facsimilé de l’Arte de la lengua mexicana (1983, pp.ix-lxix).

[ii] L’imprimerie du Musée National de Mexico, dans sa collection de grammaires de la langue mexicaine, édita l’Arte de Carochi (pp.396-536) en 1892, mais aujourd’hui que l’on peut la comparer avec l’édition facsimilé de 1983 on se rend compte qu’elle comporte de nombreuses erreurs.

[iii] Il existe aussi, mais avec une diffusion limitée, un dictionnaire du Copenhaguen Nahuatl Dictionary Project. Celui-ci, fonctionnant sous DOS, permet de faire des recherches par morphèmes ou bien par mots et permet d’accéder aux contextes où ils sont présents. C’est un programme peu « aimable » selon les critères de Windows, ce qui explique son usage et diffusion limités.

[iv] Lockhart en arrive à dire : “Through Karttunen’s work it became clear that Carochi’s diacritics are not really reliable in any given instance... although exact reproduction of Carochi’s diacritics in legible form has value for advanced scholars working on Nahuatl phonology, it is a trap for students who hope to learn something about vowel length and the glottal stop.” (2001, viii-ix).

[v] Véase la reseña biográfica de Horacio Carochi (1579-1662) en el Estudio Introductorio escrito por Miguel León-Portilla para la edición facsimilar del Arte de la lengua mexicana (1983, pp.ix-lxix).

[vi] La Imprenta del Museo Nacional de México en su Colección de gramáticas de la lengua mexicana, editó el Arte de Carochi (pp.396-536) en 1892, pero ahora que se puede contrastar con la publicación del facsimilar (1983), se ve que esa edición tiene muchos errores.

[vii] Con circulación restringida, existe también un diccionario del Copenhaguen Nahuatl Dictionary Project, elaborado bajo el sistema operativo dos, en el que se pueden hacer búsquedas por morfemas, o por palabras y también se puede acceder a los contextos en los que éstas aparecen. Es un programa poco “amigable”, evaluado desde la plataforma de Windows, lo que ha propiciado su poco uso y difusión.

[viii] Lockhart llega a decir que “Through Karttunen’s work it became clear that Carochi’s diacritics are not really reliable in any given instance... although exact reproduction of Carochi’s diacritics in legible form has value for advanced scholars working on Nahuatl phonology, it is a trap for students who hope to learn something about vowel length and the glottal stop.” (2001, viii-ix).