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Presentación diccionario Clavijero




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CLAVIJERO

Vocabulario

Francisco Xavier Clavijero

1780

 

saisie : Danièle Babout

normalisation : Sybille de Pury (CELIA, CNRS)

programmation et mise en forme : Marc Thouvenot (CELIA, CNRS)

 

Introduction

Sybille de Pury

 

La saisie des données a été faite à partir de l’édition de 1974 :

CLAVIJERO, Francisco Xavier, Reglas de la lengua mexicana con un vocabulario. Edición, introducción, paleografía y notas de Artur J. O. Anderson. Prefacio de Miguel León-Portilla. Mécico, UNAM, Insituto de Investigaciones Históricas, 1974, 166p.

C’est la première et seule édition de ce manuscrit, qui est conservé à la Biblioteca dell Archiginnasio de Bologne. Nous n'avons pas eu accès au manuscrit original et n'avons donc pas pu corriger les éventuelles erreurs de cette édition[1].

Dans l’introduction de son édition, Anderson présente ainsi le manuscrit :

« El manuscrito se escribió con tinta obscura algo descolorida en páginas que miden approximadamente 15 x 20 cm. […] por la mala calidad de la tinta, y tal vez también por la posibilidad de que el manuscrito represente las notas, o el borrador, de una obra no perfeccionada, se tropieza a veces con algunas dificultades en su lectura. »

Le 25 juin 1767, le délégué du vice-roi rendit publique une ordonnance du roi Carlos III qui obligeait les jésuites à quitter le Mexique et se rendre en Espagne sans emporter avec eux d’autres biens que leur bréviaire, les habits qu’ils avaient sur le dos et l’argent en leur possession. Clavijero écrivit donc son Vocabulario en Italie, mais on ne sait ni quand[2], ni dans quel but. On notera cependant que les mots nahuatl qui apparaissent dans son Historia antigua de México n’y sont pas reportés. L’œuvre est inachevée (un certain nombre des entrées du Vocabulario sont restées sans traduction). Il est probable qu’on ait là l’ébauche d’un dictionnaire de grande envergure que son auteur n’a pas eu le temps de mener à terme. Enfin, les règles grammaticales, qui composent les 19 premiers feuillets du manuscrit, se présentent comme une introduction de dictionnaire, et non comme un Arte auquel l’auteur aurait ajouté une liste de mots en illustration.

On ne sait pas à quelles sources Clavijero eut accès durant son exil, mis à part cette indication qui apparaît dans le dictionnaire: "Tlallantlacacuitlapilli, como dice Hernández o Tlatlanquacuitlapilli, como dice Vetancurt, El [en] Mechoacán, planta célebre en ambos mundos". Le plus probable est qu’il a réalisé ce travail partiellement de mémoire. Il revendiquait, en effet, de parler le nahuatl de langue maternelle, l’ayant appris tout enfant : son père, d’origine espagnole, travaillait dans les zones indigènes comme administrateur de la Nouvelle Espagne. Son biographe, Maneiro (1956, p. 122), écrit :

« Tuvo desde pequeñuelo ocasión oportuna de tratar íntimamente con gentes indígenas, de conocer a fondo sus costumbres y naturaleza, y de investigar con suma atención cuanto de especial produce aquella tierra, fueran plantas, animales o minerales. »

Le Vocabulario de Clavijero s’inscrit dans la tradition jésuite, comme l’atteste sa notation des longueurs vocaliques et du saltillo. On relève cependant une soixantaine de mots où l’auteur n’a pas noté les longueurs vocaliques, ce qu’on peut interprèter comme des oublis. Ainsi le mot /pahtli/ apparaît en composition dans 91 entrées sous la forme <pàtli> mais dans 5 entrées sous la forme <patli>.

Il est difficile de savoir, à l’analyse des entrées, si Clavijero eut accès à Bologne à l’Arte de Rincón, jésuite comme lui : près de 60% des entrées nahuatl du lexique de Rincón sont attestées dans le vocabulaire de Clavijero[3].

Il est probable qu’il n’eut pas accés aux dictionnaires de Molina. Un test effectué sur un lexique réduit du Vocabulario (voir note 2) et le dictionnaire de Molina[4] montre que, même si 1294 de ses 1901 entrées apparaissent dans Molina1[5], les traductions en sont complètement indépendantes. Celles-ci attestent de l’évolution de la langue. Anderson en relève un certain nombre d’exemples, dont le très représentatif Tlamacazque(pluriel) que Molina traduit par ‘ministros y servidores de los templos de los ídolos’ et qui apparaît chez Clavijero sous la forme du singulier Tlamacazqui et qui est traduite par ‘penitente’.

Dans son Vocabulario, Clavijero développe de façon extensive certains thèmes :

  • le vocabulaire botanique et zoologique
  • les noms de nombres
  • les particules grammaticales[6]

L’analyse des particules (399 entrées, à savoir une proportion largement supérieure à celle rencontrée dans les autres dictionnaires) montre que l’auteur s’inspire ici de l’Arte de Carochi. L’importance que Clavijero accorde aux particules exprime, d’ailleurs, sa qualité exceptionnelle de nahuatlato et de traducteur : ce sont elles qui sont la condition à la précision sémantique et à la richesse expressive des énoncés, elles qui, malgré l’évolution de la langue au contact de l’espagnol, permettent aux énoncés nahuatl de conserver leur structure linguistique spécifique.

Clavijero se veut, par ailleurs, très attentif à la botanique et à la zoologie. 855 entrées sont dédiées à ce thème, nombre d’autant plus remarquable qu'il travaille de mémoire. Et quelle mémoire ! Sur les 855 entrées répertoriées, 405 sont absentes du dictionnaire d’Alexis Wimmer[7], 564 de l’index du Codex de Florence[8], 679 de Molina 2 et 698 de Molina 1. Evidemment, les définitions données en espagnol sont souvent approximatives (cierta planta, cierta especie de…), mais les termes en nahuatl sont là (dans le G.D.N. les expressions cierta, cierta especie de sont effacées dans la forme normalisée espagnole : les différents noms de plantes apparaissent ainsi à l'entrée planta, ceux d'oiseaux à l'entrée ave). Sa classification botanique emprunte aux catégories occidentales, et non à celles du monde indien : elle fait appel à la qualité amère de la plante (une dizaine d’entrées), à son caractère aigre ou aigre-doux (une dizaine d’entrées), à sa mauvaise odeur (une dizaine d’entrées), mais jamais il n’est mentionné le critère de ‘chaud’ versus ‘froid’ si développée dans le monde indien.

Les noms de nombre sont donnés en nombre supérieur à celui qu’on attendrait dans un dictionnaire dans la mesure où ils sont formés, en nahuatl, selon une combinatoire régulière qui permet un inventaire ouvert grâce à l’application de quelques règles à une dizaine de numéraux de base. On a sûrement là un effet de la colère que causa à Clavijero la lecture des Investigaciones filosóficas sobre los americanos de Cornelius Paw, parues en 1771, où l’auteur prétendait que les langues amérindiennes ne permettaient pas de compter au-delà de deux ou trois !

Clavijero s’appuie sur sa connaissance personnelle de la langue, ce qui explique que certains mots (expressions composées, dérivés) ne se retrouvent dans aucun autre dictionnaire du corpus. Telle est l’expressionXiuhtlalia ‘Molestar’, qu’il est peut-être possible de rapprocher du mot Xiuh que Molina traduit par ‘exe, oxeando al perro’ ; tel aussi, le verbe Yolloquauhtia que Clavijero traduit par ‘Obstinarse’ et qui peut être mis en correspondance avec la forme yôllohcuauhti ‘devenir un arbre robuste’ du Codex de Florence (mot cité dans le dictionnaire d’Alexis Wimmer) ; ou la forme Zazahuani ‘Agonizar’ qui, elle encore, n’est attestée que dans l'index du Codex de Florence (zazahuani ‘Qui est enroué’).

Clavijero parlait une langue qui avait évolué au contact de l’espagnol. Le Vocabulario contient donc quelques termes nahuatl ayant transité par l’espagnol, comme Mitòtli ‘Baile’, attesté chez Cortés y Zedeño sous la forme <Mictotilizti> et chez Wimmer sous la forme <mitotl>, et qui vient d’un réemprunt par le nahuatl de l’emprunt espagnol mitote ; de même Chocolatl.

Les connaissances grammaticales de Clavijero l’amènent à proposer en entrée principale quelques reconstructions étymologiques comme alli (« Alli. Agua ; pero este nombre sólo se usa en composición, como en Altepetl,AlchichiccanAlxoxouhcan, etcétera. ») ou ilamat. Il y a quelques hypercorrections. Je ne sais pas s’il faut interpréter ainsi la suite systématique <nm> au lieu du <mm> des autres auteurs.

On trouve enfin quelques régionalismes comme Tziquitzin ‘Un poco o algún tanto’, encore en usage aujourd’hui dans la Sierra de Puebla. Le Vocabulario atteste aussi de la survivance dans la région de Puebla du motQuachcallotl ‘pabellón’, un néologisme datant de la colonisation dont il est possible que la paternité soit due à Molina ; le mot cuachtli ‘manta’, à partir duquel il est dérivé, s’est maintenu dans le vocabulaire moderne de Mecayapan mais avec le sens de ‘camisa, blusa’.

Intégration des données au G.D.N

L’intégration du Vocabulario de Clavijero au G.D.N. a demandé de réaliser différentes opérations qui sont détaillées à la suite :

  • Mise en forme du dictionnaire
  • Normalisation de l’orthographe
  • Intervention lexicographique

Le plus grand soin a été apporté pour rendre dans toute la mesure du possible les traitements automatiques, traitements pour lesquels des programmes spécifiques ont été écrits par Marc Thouvenot.

Mise en forme du dictionnaire

Il arrive qu’à une entrée en espagnol correspondent plusieurs traductions en nahuatl dans l’original. Un programme spécifique a permis d’isoler les mots dans les suites synonymiques et de leur associer en traduction l’entrée espagnole qui leur correspondait dans l’original. Par exemple, la suite

Achtli. Semilla, pepita. Chilachtli, pepita de chile

est transformée en

Achtli. Semilla, pepita.

Chilachtli, pepita de chile.

Normalisation de l’orthographe

L’orthographe nahuatl de Clavijero est très proche de l’orthographe moderne, et relativement peu de changements ont été opérés dans la forme normalisée. Parmi les interventions les plus importantes :

  • les longueurs vocaliques et les saltillos marqués par un accent sur la voyelle (par exemple, "Ātlacatl, Hombre de mar" ainsi que "Àtlacatl, Inhumano, cruel") ont été supprimés dans la forme normalisée.
  • un petit nombre de verbes en <ia> ont été transformés en |iya|.
  • comme dans l’intégralité des autres dictionnaires du G.D.N., on a rétabli la forme usuelle dans le cas où les sifflantes /z/ y /tz/ ont été transcrites par Clavijero comme les chuintantes <x> et <ch>, ainsi que dans celui où les occlusives /tz/ et /ch/ ont été confondues avec les fricatives <z> et <x>. On a, par exemple, dans le Vocabulario <ichqua> pour /ixqua/, <tequizquitl> pour /tequixquitl/, <ayacaxtli> pour /ayacachtli/,<chichicuilotl> pour /tzitzicuilotl/, < teponachoa> pour /teponazoa/. La récurrence de ce problème, même chez des auteurs nahuatlato de langue maternelle comme Cortés y Zedeño, nous amène à penser qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’erreurs mais plutôt de traits phonologiques instables dans la langue elle-même.

Références bibliographiques

CAROCHI, Horacio (1645), Arte de la Lengua Mexicana con la declaración de los adverbios della. En México por Juan Ruiz, 1645. Réédition du Musée National de Mexico, Anales del Museo Nacional de México, t. 5, 1892.

CLAVIJERO, Francisco Xavier, Reglas de la lengua mexicana con un vocabulario. Edición, introducción, paleografía y notas de Artur J. O. Anderson. Prefacio de Miguel León-Portilla. Mécico, UNAM, Insituto de Investigaciones Históricas, 1974, 166p.

MANEIRO, Juan Luis y Manuel Fabri (1956), Vidas de mexicanos ilustres del siglo XVIII, prólogo selección, traducción y notas de Bernabé Navarro, Biblioteca del Estudiante Universitario, México.

MOLINA, fray Alfonso de (1970), Vocabulario en Lengua Castellana y Mexicana y Mexicana y Castellana, estudio preliminar de M. León-Portilla, edición facsímile de la de 1571, México, Editorial Porrúa.

RINCÓN, Antonio del (1885), Arte Mexicanaen México, en casa de Pedro Balli. 1595. Se reimprime bajo el cuidado del Dr. Antonio Peñafiel, en México, Oficina tipográfica de la Secretaria de Fomento.

 

 

 

 

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CLAVIJERO

Vocabulario

Francisco Xavier Clavijero

1780

 

 

registro de datos: Danièle Babout

normalización: Sybille de Pury (CELIA, CNRS)

programación y conformación: Marc Thouvenot (CELIA, CNRS)

 

Introducción

Sybille de Pury

Traducción : Anne Marie Pissavy

 

Se tomaron los datos de la única edición publicada, en 1974, del manuscrito conservado en la Biblioteca del Archiginnasio de Bolonia, Italia:

CLAVIJERO, Francisco Xavier, Reglas de la lengua mexicana con un vocabulario. Edición, introducción, paleografía y notas de Artur J. O. Anderson. Prefacio de Miguel León-Portilla. México, UNAM, Instituto de Investigaciones Históricas, 1974, 166 p.

No tuvimos acceso al original, así que no pudimos corregir los errores eventuales de esta edición[9].

En la introducción de esta edición, Anderson presenta así el manuscrito:

« El manuscrito se escribió con tinta oscura algo descolorida en páginas que miden aproximadamente 15 x 20 cm. […] por la mala calidad de la tinta, y tal vez también por la posibilidad de que el manuscrito represente las notas, o el borrador, de una obra no perfeccionada, se tropieza a veces con algunas dificultades en su lectura. »

El 25 de junio de 1767, el delegado del virrey hizo pública una ordenanza del rey Carlos III que obligaba a los jesuitas a dejar México y a volver a España sin llevarse más bienes que su breviario, la ropa que llevaban puesta y el dinero en su posesión.

Clavijero escribió su Vocabulario en Italia pero no se sabe ni cuándo[10], ni con qué meta. Sin embargo es de notar que no se le trasladaron a éste las palabras nahuas que aparecen en su Historia antigua de México. La obra quedó sin acabar (cierto número de entradas del Vocabulario está sin traducir). Es probable que tengamos aquí el esbozo de un diccionario de gran amplitud que su autor no tuvo tiempo de llevar a cabo. Por último, las reglas gramaticales que componen las primeras 19 hojas del manuscrito se presentan como una introducción al diccionario, y no como un Arte al que el autor hubiera sumado una lista de palabras como ilustración.

No se sabe a qué fuentes tuvo acceso Clavijero durante su exilio. Sólo se da la indicación siguiente: "Tlallantlacacuitlapilli, como dice Hernández o Tlatlanquacuitlapilli, como dice  Vetancurt, El [en] Mechoacán, planta célebre en ambos mundos". Lo más probable es que haya realizado este trabajo lexicográfico en parte de memoria. En efecto, reivindicaba el hecho de hablar el náhuatl como lengua nativa por haberlo aprendido muy niño: su padre, de origen español, trabajaba en las zonas indígenas como administrador de Nueva España. Su biógrafo, Maneiro (1956, p. 122) escribe:

« Tuvo desde pequeñuelo ocasión oportuna de tratar íntimamente con gentes indígenas, de conocer a fondo sus costumbres y naturaleza, y de investigar con suma atención cuanto de especial produce aquella tierra, fueran plantas, animales o minerales. »

El Vocabulario de Clavijero se inscribe en la tradición jesuita, como lo atestigua, en particular, su notación de la cantidad vocálica y del saltillo. Se notan unas sesenta palabras en las que el autor no apuntó la cantidad vocálica, lo que se puede interpretar como olvidos. Así la palabra /pahtli/ aparece en composición en 91 entradas bajo la forma <pàtli> pero en 5 entradas bajo la forma <patli>.

Al analizar las entradas, es difícil saber si, en Bolonia, Clavijero tuvo acceso al Arte de Rincón, jesuita como él: cerca del 60% de las entradas nahuas del léxico de Rincón están atestiguadas en el vocabulario de Clavijero.

Es probable que no tuvo acceso a los diccionarios de Molina. Un test efectuado en un léxico reducido del Vocabulario (ver nota 2) y el diccionario de Molina[11] muestra que, aun cuando 1294 de sus 1901 entradas aparecen en Molina 1[12], las traducciones resultan ser totalmente independientes. Éstas atestiguan la evolución del idioma. Anderson apunta cierto número de ejemplos entre los cuales el muy representativo Tlamacazque(plural) que Molina traduce por ‘ministros y servidores de los templos de los ídolos’ y que aparece en Clavijero bajo la forma del singular Tlamacazqui traducida por ‘penitente’.

En su Vocabulario, Clavijero desarolla de manera extensiva ciertos temas:

            • el vocabulario botánico y zoológico

            • los nombres de números

            • las partículas gramaticales[13]

El análisis de las partículas (399 entradas, o sea una proporción ampliamente superior a la que se encontró en los demás diccionarios) muestra que el autor se inspira aquí en el Arte de Carochi. La importancia concedida por Clavijero a las partículas expresa, además, su cualidad excepcional de nahuatlato y de traductor: las partículas son la condición puesta a la precisión semántica y a la riqueza expresiva de los enunciados; a pesar de la evolución del idioma en contacto con el castellano, permiten que los enunciados nahuas conserven su estructura lingüística específica.

Por otra parte, Clavijero se muestra muy atento a la botánica y a la zoología. 855 entradas van dedicadas a este tema, número tanto más notable que el lexicógrafo trabaja de memoria. Y ¡vaya memoria! De las 855 entradas catalogadas, 405 están ausentes del diccionario de Alexis Wimmer[14], 564 del índice del Codex de Florencia[15], 679 de Molina 2 y 698 de Molina 1. Por cierto, las definiciones dadas en castellano son a menudo aproximadas (cierta planta, cierta especie de…), pero los términos nahuas ahí están (en el G.D.N., las expresiones cierta, cierta especie de... han sido borradas de la forma normalizada; así los diferentes nombres de plantas, o de aves, aparecen a la entrada plantaave...). Su clasificación botánica adopta las categorías occidentales y no las del mundo indígena: echa mano de la calidad amarga de la planta (unas diez entradas), de su carácter ágrio o agridulce (unas diez entradas), de su mal olor (unas diez entradas), pero nunca viene mencionado el criterio ‘caliente’ versus ‘frío’ tan desarrollado en el mundo indígena.

Los nombres de números vienen en cantidad superior a la que se esperaría en un diccionario ya que, en náhuatl, vienen formados según una combinatoria regular que permite un inventario abierto por la aplicación de unas pocas reglas aplicadas a una decena de numerales de base. ¡Por cierto tenemos aquí un efecto del disgusto que le causó a Clavijero la lectura de las Investigaciones filosóficas sobre los americanos de Cornelius Paw, publicadas en 1771, y en las que el autor pretendía que los idiomas amerindios no permitían contar más allá de dos o tres!

Clavijero se basa en su conocimiento personal del idioma, lo que explica que ciertas palabras (expresiones compuestas, derivados) no aparezcan en ningún otro diccionario del corpus. Así de la expresión Xiuhtlalia‘Molestar’, que quizá se pueda aproximar a la palabra Xiuh que Molina traduce por ‘exe, oxeando al perro’ ; así también del verbo Yolloquauhtia que Clavijero traduce por ‘Obstinarse’ y para el cual quizas se pueda establecer correspondencia con la forma yôllohcuauhti ‘volverse un árbol robusto’ del Codex de Florencia (palabra citada en el diccionario de Alexis Wimmer); o aún la forma Zazahuani ‘Agonizar’ que sólo viene atestiguada en el indice del Codex de Florencia (zazahuani ‘Que está ronco’).

Clavijero hablaba un idioma que había evolucionado al contacto con el castellano. El Vocabulario recoge pues unos términos nahuas que han pasado por el castellano, como Mitòtli ‘Baile’, atestiguado por Cortés y Zedeño bajo la forma <Mictotilizti> y por Wimmer bajo la forma <mitotl>, y que procede de mitote, término del que el castellano se había apoderado anteriormente ; igual por chocolatl.

Los conocimientos gramaticales de Clavijero lo llevan a proponer como entrada principal unas reconstrucciones etimológicas como alli (« Alli. Agua ; pero este nombre sólo se usa en composición, como en Altepetl,AlchichiccanAlxoxouhcan, etcétera. ») ó ilamat. Hay unas hipercorrecciones. No sé si se tiene que interpretar así la serie sistemática <nm> en lugar del <mm> de otros autores.

Por fin se notan unos regionalismos como Tziquitzin ‘Un poco o algún tanto’, que se sigue usando hoy día en la Sierra de Puebla. El Vocabulario atestigua también la supervivencia en la zona de Puebla de la palabraquachcallotl ‘pabellón’, un neologismo que data de la colonización y cuya paternidad se puede atribuir a Molina; la palabra cuachtli ‘manta’, a partir de la cual se derivó, se mantuvo en el vocabulario moderno de Mecayapan pero con el sentido de ‘camisa, blusa’.

Integración de datos al G.D.N

La integración del Vocabulario de Clavijero al G.D.N. exigió la realización de varias operaciones detalladas a continuación:

  • Conformación del diccionario
  • Normalización de la ortografía
  • Intervención lexicográfica

 

Se aportó el mayor cuidado para volver automáticos los procesamientos en la medida de lo posible, procesamientos para los cuales Marc Thouvenot tuvo que escribir programas específicos.

Conformación del diccionario

Tratamiento de las entradas que contienen sinónimos

Es muy frecuente que varias traducciones al náhuatl correspondan a una sola entrada en el original. Un programa específico permitió aislar las palabras en las series sinonímicas y asociarles, traducida, la entrada castellana que les correspondía en el original. Por ejemplo, la secuencia

Achtli. Semilla, pepita. Chilachtli, pepita de chile

se transformó en:

Achtli. Semilla, pepita.

Chilachtli, pepita de chile.

Normalización de la ortografía

El no normalizar la ortografía habría imposibilitado la correspondencia entre diccionarios. Es éste un punto fundamental.

La normalización ortográfica tiene como objeto facilitar la lectura. Gran parte de los cambios propuestos en la forma normalizada corresponde a los usos actuales

La normalización ortográfica no impide el acceso a la forma original, calificada de « paleografía »

La normalización ortográfica se hizo sobre el náhuatl y sobre el castellano.

La ortografía de Clavijero y su normalisazión

La ortografía náhuatl de Clavijero se aproxima mucho a la ortografía moderna y son muy escasos los cambios operados en la forma normalizada. Entre las intervenciones más frecuentes:

•          en la forma normalizada se suprimieron las vocales largas (por ejemplo "Ātlacatl, Hombre de mar") y los saltillos (por ejemplo, "Àtlacatl, Inhumano, cruel").

  • un número reducido de verbos en <ia> se transformaron en <iya>.
    • Como en la totalidad de los demás diccionarios del G.D.N., se restableció la forma usual en los casos de las sibilantes <z> y <tz> confundidas con <x> y <ch> así como las oclusivas <tz> y <ch> confundidas con <z> y <x>. En el Vocabulario , tenemos por ejemplo <ichqua> por ixqua, <tequizquitl> por tequixquitl, <ayacaxtli> por ayacachtli, <chichicuilotl> por tzitzicuilotl, < teponachoa> porteponazoa). Lo recurrente de este problema, hasta en autores nahuatlato de idioma materno como Cortés y Zedeño , nos lleva a pensar que no se trata de errores stricto sensu sino más bien de rasgos fonológicos inestables en el mismo idioma..

Referencias bibliográficas

CAROCHI, Horacio (1645), Arte de la Lengua Mexicana con la declaración de los adverbios della. En México por Juan Ruiz, 1645. Reimpreso por el Museo Nacional de México, Anales del Museo Nacional de México, t. 5, 1892.

CLAVIJERO, Francisco Xavier, Reglas de la lengua mexicana con un vocabulario. Edición, introducción, paleografía y notas de Artur J. O. Anderson. Prefacio de Miguel León-Portilla. Mécico, UNAM, Insituto de Investigaciones Históricas, 1974.

MANEIRO, Juan Luis y Manuel Fabri (1956), Vidas de mexicanos ilustres del siglo XVIII, prólogo selección, traducción y notas de Bernabé Navarro, Biblioteca del Estudiante Universitario, México.

MOLINA, fray Alfonso de (1970), Vocabulario en Lengua Castellana y Mexicana y Mexicana y Castellana, estudio preliminar de M. León-Portilla, edición facsímile de la de 1571, México, Editorial Porrúa.

RINCÓN, Antonio del (1885), Arte Mexicanaen México, en casa de Pedro Balli. 1595. Se reimprime bajo el cuidado del Dr. Antonio Peñafiel, en México, Oficina tipográfica de la Secretaria de Fomento.

SIMEON, Rémi (1963), Dictionnaire de la Langue Náhuatl ou Mexicaine, préface de J. de Durand-Forest, Graz, Autriche, Akademische Druck U. VerlangsanstaltL

 

 



[1] Par exemple, le mot Tlallantlacacuitlapilli, dont Clavijero dit qu'il le reprend à Hernández", pour lequel il faut problablement rétablir Tlatlantlacuacuitlapilli.

[2] Il dut le commencer peu après la publication des Investigaciones filosóficas sobre los americanos de Cornelius Paw, en 1771, comme on le verra ci-dessous.

[3] Le test a été effectué sur la trame lexicale du Vocabulario, d’où j’ai retiré la terminologie botanique et zoologique, les noms de nombres et les particules grammaticales.

[4] Les tests ont été fait à partir des dictionnaires de Molina (Molina 1 et Molina 2) intégrés par Marc Thouvenot dans le G.D.N.

[5] Les résultats sont légèrement supérieurs lorsque le test est fait avec le Molina 2, puisque 1306 mots concordent alors.

[6] J’appelle ‘particules grammaticales’ des morphèmes grammaticaux (c’est à dire appartenant à des inventaires fermés) autonomes.

[7] Dans la version intégrée au G.D.N.

[8] Réalisé par Marc Eisinger et mis en forme dans le G.D.N. par Marc Thouvenot

[9] Por ejemplo, la palabra Tlallantlacacuitlapilli que Clavijero dice tomar de Hernández, remite problablemente a Tlatlantlacuacuitlapilli.

[10] Lo habrá empezado poco después de la publicación de las Investigaciones filosóficas sobre los americanos de Cornelius Paw, en 1771, como se verá más adelante.

[11] Los test se hicieron a partir de los diccionarios de Molina (Molina 1 y Molina 2) integrados por Marc Thouvenot al G.D.N.

[12] Los resultados son levemente superiores cuando se hace el test con el Molina 2, ya que 1306 palabras entran entonces en concordancia.

[13] Llamo ’partículas gramaticales’ morfemas gramaticales (es decir que pertenecen a inventarios cerrados) autónomos.

[14] En la versión integrada al G.D.N.

[15] Realizado por Marc Eisinger y conformado por Marc Thouvenot en el G.D.N.