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Le lexique de l’Arte para aprender la lengua mexicana

de Andrés de Olmos

1547

 

saisie : Anne-Marie Pissavy

mise en forme : Sybille de Pury

programmation : Marc Thouvenot

introduction : Sybille de Pury

 

Ce lexique est composés de mots extraits de l’Arte para aprender la lengua mexicana de Andrés de Olmos, dans sa première édition, celle de Rémi Siméon parue sous le titre : Grammaire de la langue nahuatl ou mexicaine, et publiée en 1875 à Paris, à l’Imprimerie Nationale. L’édition de Siméon a été réalisée à partir du Codex Colbert, qui se trouve à la Bibliothèque Nationale de Paris, et annotée à partir du Codex Maisonneuve, qui se trouve à la Bibliothèque du Congrès, à Washington.

 

Le lexique contient les mots sélectionnés dans l’Arte par Sybille de Pury. Il s’agit d’un lexique, au sens propre, puisque n’ont été retenus que les mots qui comportent une racine lexicale et seulement ceux pour lesquels le franciscain a fourni une traduction, ainsi que les adverbes. Nous n’avons donc pas introduit dans ce lexique les dites « prépositions ». N’ont pas non plus été retenus les verbes auxiliaires, qui appartiennent à la grammaire. De plus, nous n’avons reproduit ni les noms de nombres ni les anthroponymes.

 

Les données morphologiques contenues dans la grammaire ont, par ailleurs, été réduites au minimum. Voici, à la suite, quelques exemples du type de sélection opérée (seule a été retenue pour lelexique la forme ici en majuscules) :

o   tlanelle, dueño del mayz, vocativo tlanellee.

o   tlatoani, señor o hablador ; otlatoca, aquel avia hablado.

o   nitlachia, mirar ; futuro, nitlachiaz ; imperativo, manitlachia.

o   Sing. Nitlapia, yo guardo, titlapia, tlapia. Plur. Titlapiah, antlapiah, tlapiah.

 

Nous avons cependant introduit les données morphologiques dans les cas suivants :

o   pour les noms : nous avons reproduit la forme possessive quand elle était donnée par Olmos, dans la mesure où les règles morphologiques sont complexes et peuvent donner lieu à des doublets (le possessif suit alors directement la traduction du nom à la forme absolue). Nous avons aussi reproduit le pluriel quand il était donné dans par Olmos, dans la mesure où il n’est pas prédictible (il est introduit par la mention : Plural, à la suite du nom à la forme absolue et, le cas échéant, à la suite de la forme possessive).

o   pour les verbes : nous avons reproduit le parfait quand il était donné par Olmos, dans la mesure où il n’est pas prédictible.

 

Nous n’avons pas extrait le lexique des énoncés complexes comme ceux donnés en exemples à la suite :

o   yntla nictlaçotlani Dios, amo nivalazquia mictlan, si yo amara a Dios, no viniera o no oviera venido al infierno.

o   Qualli y, esto es bueno.

o   Oc achi ynic qualli, mejor (lit. este es mejor)

 

Ce critère de sélection n’a cependant pas été appliqué aux verbes, puisqu’en nahuatl tout verbe forme à lui seul un énoncé. Olmos, tout comme Molina, a marqué les verbes à la première personne du singulier. Les verbes ont été reproduits à l’identique, sans prendre en considération le fait que la traduction les traitait soit comme des infinitifs, soit comme des verbes déclinés :

o   nicochi, dormir.

o   nitlauana, emborracharme.

o   nitlaqua, yo como.

 

Lorsque, dans l’Arte, deux mots apparaissaient séparés par vel « ou » et suivis d’une seule traduction, ils ont été reproduits séparément afin de former deux entrées lexicales.

 

Nous avons reproduit en notes les annotations de Siméon relatives aux variantes entre le Codex Colbert et le Codex Maisonneuve.

 

Intégration des données au G.D.N

L’intégration dans le GDN du lexique extrait de l'Arte de Olmos a demandé la réalisation de différentes opérations, qui sont détaillées à la suite :

·         Normalisation de l’orthographe

  • Intervention lexicographique

Normalisation des orthographes.

Jusqu’au XVIII siècle l’orthographe est instable et ses normes évoluent. Ne pas la normaliser aurait abouti à l'impossibilité de comparer les dictionnaires. Il s'agit là d'un point fondamental.

La normalisation orthographique a pour effet de faciliter la lecture. Grand nombre des changements proposés dans la forme normalisée correspondent aux usages actuels. Elle n’empêche pas d’avoir accès à la forme de l’original, dite ‘paléographie’.

La normalisation orthographique a été effectuée sur le nahuatl par S. de Pury et sur l’espagnol à partir des règles établies par M. Thouvenot.

L'orthographe de Olmos est très proche de celle de Molina : les règles de normalisation nécessaires à la confection du GDN sont relativement peu nombreuses. On remarque quelques particularités :

  • des hésitations dans la transcription du double /ll/ dans la mesure celle-ci répond à des critères morphologiques et non phonétiques:
    • on trouve <l> pour /ll/ sur un certain nombre de substantifs
      • en /l-li/ : <zoli> (au lieu de <zolli>)…
      • en /l-li/ ou /l-in/: <citlali> (au lieu de <citlalli> ou <citlalin>), < totoli> (au lieu de <totolli> ou <totolin>)
      • une hésitation dans la transcription du verbe yoli, écrit une fois <yoli>, et une autre fois <yolli>.
      • en /l-lo(tl)/ : <macehualotl> (au lieu de <macehuallotl>), <xalo> (au lieu de <xalloh>)…
    • on trouve <ll> pour /l/ sur quelques noms de possesseurs en /eh/ formés sur un nom en l-li, (du fait de la quasi homophonie avec le correspondant à la forme absolue) :
      • <mille> pour /mil-eh/,  <calle> pour /cal-eh/
  • la consonne n, susceptible de ne pas être prononcée en finale n'est souvent pas transcrite dans ce contexte (<calpixca>, <ixcoya>, <tapayaxi>, <toza>…)
  • Olmos écrit généralement  <u> le phonème /o/ qu’il se réalise [o] ou [u] (<nutza>, <utli>, <tlacutli>…).
  • les verbes en /ohua/ sont toujours écrits <oa>

Intervention lexicographique

Molina est à l’origine d’une tradition lexicographique qui a été reprise par la plupart des dictionnaires et qu’a conservé le GDN : le verbe est donné en entrée principale et il est suivi par ses préfixes sujet et objet. Nous avons donc extrait les préfixes des verbes donnés en exemple dans la grammaire

  • ninocacayauaà cacayaua, nino
  • niquittaà itta, niqu
  • nitlaayotiaà ayotia, nitla
  • nitecuculiaà cuculia, nite
  • nitetlayecultiaà yecultia, nitetla

Nous avons aussi extrait les préfixes des substantifs donnés à la forme possessive et avons rétabli la forme absolue quand celle-ci était attestée ailleurs. Ainsi:

  • notlaxcalhà tlaxcalli
  • nopià pitli

 

Références bibliographiques

 

SIMEON, Rémi (ed.) (1875), Grammaire de la langue nahuatl ou mexicaine, composée en 1547 par le franciscain André de Olmos, publiée avec notes, éclaircissements, etc. par Rémi Siméon, Imprimerie Nationale, Paris.

 

 

 

 

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El Léxico deel Arte para aprender la lengua mexicana

de Andrés de Olmos

1547

 

entrada de datos: Anne-Marie Pissavy

conformación: Sybille de Pury

programación: Marc Thouvenot

introducción: Sybille de Pury; traducción: Anne-Marie Pissavy

 

 

 

Este léxico fue sacado deel Arte para aprender la lengua mexicana de Andrés de Olmos, en su primera edición, -la de Rémi Simeón-, publicada en Paris en 1875,en la Imprenta Nacional y anotada a partir del manuscrito llamado Codex Maisonneuve, que está en la Biblioteca del Congreso en Washington.

 

Este léxico comprende palabras que Sybille de Pury seleccionó en el Arte  Se trata de un léxico, en sentido propio, ya que sólo se recogieron las palabras que llevan una raíz lexical y aquellos para los que el franciscano dio una traducción, tanto como los adverbios. No introdujimos las « preposiciones ». Tampoco recogimos los verbos auxiliares, las formas que Olmos señala como « adverbios numerales » ni los antroponimos.

 

Por otra parte, se redujeron al mínimo los datos morfológicos que contiene la gramática. He aquí unos ejemplos del tipo de selección efectuada (sólo se recogió en el Léxico la forma aquí indicada en mayúscula) :

o   tlanelle, dueño del mayz, vocativo tlanellee.

o   tlatoani, señor o hablador ; otlatoca, aquel avia hablado.

o   nitlachia, mirar ; futuro, nitlachiaz ; imperativo, manitlachia.

o   Sing. Nitlapia, yo guardo, titlapia, tlapia. Plur. Titlapiah, antlapiah, tlapiah.

 

No obstante introdujimos los datos morfológicos en los casos siguientes :

ü  para los nombres : reprodujimos la forma posesiva cuando la daba Olmos, en la medida en que las reglas morfológicas son complejas y pueden producirse dobletes ( en este caso el posesivo sigue inmediatamente la traducción del nombre en su forma absoluta). También reprodujimos el plural cuando lo daba Olmos en la medida en que no era predicible (lo introduce la indicación : Plural, después del nombre en su forma absoluta y , dado el caso, después de su forma posesiva).

ü  para los verbos : reprodujimos el perfecto cuando lo daba Olmos, en la medida en que no es predicible.

 

No sacamos léxico de los enunciados complejos tales como los que vienen a continuación :

o   yntla nictlaçotlani Dios, amo nivalazquia mictlan, si yo amara a Dios, no viniera o no oviera venido al infierno.

o   Qualli y, esto es bueno.

o   Oc achi ynic qualli, mejor (lit. este es mejor)

 

Sin embargo este criterio de selección no se aplicó a los verbos ya que en nahualt cualquier verbo forma por sí solo un enunciado. Olmos, tanto como Molina, marcó los verbos en primera persona singular. Los verbos fueron introducidos en el Léxico de manera idéntica sin tener en consideración el hecho de que la traducción los tratara sea como infinitivos sea como verbos conjugados.

o   nicochi, dormir.

o   nitlauana, emborracharme.

o   nitlaqua, yo como.

 

Cuando en el Arte,  dos palabras aparecían separadas por « vel » (« o sea») y seguidos por una sola traducción, los recogimos separadamente formando así dos entradas lexicales. 

 

Reprodujimos en notas de pie de página las acotaciones de Siméon relativas a las variantes entre Codex Colbert y Codex Maisonneuve.

 

integración de datos al G.D.N

La integración al GDN del léxico del Arte de Olmos exigió la realización de varias operaciones detalladas a continuación:

·         Normalización de la ortografía

  • Intervención lexicográfica

Normalización de la ortografía

Hasta el siglo XVIII  la ortografía quedainestable y sus normas van evolucionando. Negarse a normalizarla hubiera imposibilitado a término la correspondencia entre diccionarios. He ahí un punto fundamental.

La normalización ortográfica tiene como objeto facilitar la lectura. Gran parte de los cambios propuestos  en la forma normalizada corresponde a los usos actuales.

La normalización ortográfica no impide el acceso a la forma original, calificada de « paleografía ».

S. de Pury realizó la normalización ortográfica sobre el nahuatl y, a partir de las reglas establecidas por M. Thouvenot sobre el castellano.

La ortografía de Olmos se aproxima a la de Olmos, a pesar de algunos rasgos particulares:

  • Vacilaciones en la transcripcíon de la doble /ll/:
    • escrita <l> cuando es morfológicamente  /ll/, por ejemplo:
      • /l-li/ : <zoli> en lugar de <zolli>…
      • /l-li/ o /l-in/: <citlali> en lugar de <citlalli> o <citlalin>, < totoli> en lugar de <totolli> o <totolin>…
      • el verbo yoli escrito <yoli> o <yolli>.
      • /l-lo(tl)/: <macehualotl> en lugar de <macehuallotl/>, <xalo> en lugar de <xalloh>…
      • <mille> en lugar de <mile> (/mil-eh/), <calle> en lugar de <cale> (/cal-eh/)…
  • En varias ocasiones Olmos no transcrive la n final  (<calpixca>, <ixcoya>, <tapayaxi>, <toza>…)
  • El fonema /o/ está transcrito <u> (<nutza>, <utli>, <tlacutli>…).
  • Los verbos en /ohua/ aparecen siempre bajo la forma <oa>

Intervencíon lexicográfica

prefijos verbales

Hemos extraído los prefijos de las formas verbales:

  • ninocacayauaà cacayaua, nino
  • niquittaà itta, niqu
  • nitlaayotiaà ayotia, nitla
  • nitecuculiaà cuculia, nite
  • nitetlayecultiaà yecultia, nitetla

Los sustantivos a la forma posesiva se restablecieron a la forma absoluta:

  • notlaxcalhà tlaxcalli
  • nopià pitli
  •  

 

Referencias bibliográficas

SIMEON, Rémi (ed.) (1875), Grammaire de la langue nahuatl ou mexicaine, composée en 1547 par le franciscain André de Olmos, publiée avec notes, éclaircissements, etc. par Rémi Siméon, Imprimerie Nationale, Paris.