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Presentación diccionario Olmos_V




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Olmos_V

Vocabulario náhuatl/castellano y castellano/náhuatl

manuscrit anonyme attribué à Andrés de Olmos

1547

 

 

saisie : Anne-Marie Pissavy

normalisation : Sybille de Pury (CELIA, CNRS)

programmation et mise en forme : Marc Thouvenot (CELIA, CNRS)

 

Introduction

Sybille de Pury

La saisie des données a été faite à partir de l’édition de 1985 :

ACUÑA, René (ed.) (1985), Andrés de Olmos, Arte de la lengua mexicana y vocabulario, introducción, advertencias, paleografía y apéndices de Thelma Sullivan, edición de René Acuña, Instituto de Investigaciones Filológicas, UNAM

Les sources

La liste de verbes, dite communément "Vocabulario de Olmos", se trouve dans le Codex Toledo, l'une des six copies qui nous sont parvenues[1] de l'Arte para aprender la lengua mexicana de Andrés de Olmos. Le manuscrit est actuellement conservé à la bibliothèque du Middle American Research Institute de l’Université de Tulane.

Que Olmos soit l'auteur de l' Arte ne fait aucun doute (il le termina le 1er janvier 1547 au couvent de Hueytlalpan) même s'il n'en existe aucune version écrite de sa main. Par contre, il n'est pas avéré de façon certaine que le Vocabulario, qui suit la grammaire dans le manuscrit de Tulane, soit son œuvre : on ne sait pas, en effet, pourquoi il n'apparaît que dans cette copie et dans aucune des cinq autres. René Acuña, dans son introduction à la réédition de l'Arte (1985) s'étonne de cette inclusion qui pose la question de la possible intervention d'un copiste :

"Al traicionar este plan [del Arte], eliminando la 'platica' e introduciendo en compensación un vocabulario de verbos, el interpolador, queriéndolo o no, puso en evidencia su ingenua falsificación de la obra original de Olmos y, eventualmente, aquella cometida por su modelo. (…) Los ingredientes añadidos o interpolados podrán muy bien ser de Olmos, pero su Arte en cuanto tal ha sido falsificado." (p. 285).

D'après Thomas Smith (2004), le manuscrit de Tulane appartiendrait au groupe des versions les plus tardives[2], ce qui situe cette liste comme une annexe postérieure à la grammaire.

Le dit "Vocabulario" possède deux parties, la première, nahuatl-espagnol, et la seconde, espagnol-nahuatl. Bien que les verbes forment l'essentiel de la partie nahuatl-espagnol, celle-ci débute par la liste des préfixes sujet et objet du verbe. Sont ensuite exposées quelques expressions indispensables à l'évangélisation, suivies des noms par lesquels on dénomme Dieu en nahuatl et enfin, les termes de parenté.

La seconde partie, espagnol-nahuatl, ne contient que les verbes. C'est un argument pour proposer que l'auteur de la première partie a demandé à un copiste de faire le travail d'inversion du nahuatl/espagnol en espagnol/nahuatl. Ces feuillets annexés à l'Arte feraient donc partie d'une recherche lexicologique en cours et non d'un travail abouti. La question reste de savoir si Olmos en est l'auteur.

Dans la première partie, les verbes nahuatl sont classés selon leur syllabe finale :

"de los verbos en huya, en tia, en ti, en li, en lia, en ma, en mi, en na, en ni, en nia, en oa, en ua, en ui, en ca [ça], [tza], en ci [ci], [tzi], en pia, en quia, en qua, en ya, en a."

Ce critère de classement est tout à fait original et n'a été repris par aucun lexicographe. Molina classe alphabétiquement les verbes par leur racine, en accolant à la suite ses préfixes, ce qui met en lumière le degré de transitivité du verbe. Ce faisant, il est à l'origine d'une tradition lexicographique qui sera reprise par tous les grammairiens du nahuatl, à tel point qu'elle nous semble aujourd'hui "naturelle". Or, la classification des verbes dans le Vocabulario attribué à Olmos montre une tentative de classement différente, et qui surprend. Elle correspond, en fait, à une préoccupation d'ordre grammatical. L'organisation des syllabes en finale des verbes suit, en effet, un ordre qui ne doit rien au hazard. Et il suffit de se reporter à l'Arte pour en comprendre la logique. Olmos dédie la seconde partie de l'Arte à l'étude du verbe, car, dit-il, "tiene mayor dificultad". Il aborde la question du prétérit au chapitre 5. Il donne trois différentes règles de formations du prétérit, et, à la suite de chaque règle, la liste des syllabes finales des verbes qui s'y soumettent. On a ainsi:

  • R1: Los que fenescen en huya, ia, oa, li, ma, mi, na, ni, pa, pi, xa, tza, tzi pierden la ultima vocal
  • R2: Los que fenescen en ca, co, cui, ça, cha, chi, i, qua, ta, ti, tla sobre la vocal toman c
  • R3)
    • R3.1: Los que fenescen en ua, ui bueluen la ultima vocal en h
    • R3.2: Los que fenescen en ci bueluen la ci en z
    • R3.3: Los que fenescen en qui bueluen el qui en c
    • R3.4: Los que fenescen en ya bueluen el ya en x

La liste des syllabes finales du Vocabulario ne reprend pas à la lettre celle de l'Arte ; on a l'impression que la réflexion grammaticale y a progressé, avec l'apparition des verbes en tia/ti et lia/li. Le supposé auteur du Vocabulario (et la relation entre la grammaire et le vocabulaire donnent à penser que c'est bien Olmos) est à la recherche d'un classement régulier des verbes selon leur prétérit.

L'étude des orthographes, tant celle de l'espagnol que celle du nahuatl, montre qu'on a affaire à deux scribes différents. La partie mexicano-castellano va du folio 225 au folio 259, et la partie castellano-mexicano, du folio 260 au folio 286.

  • La traduction en espagnol du nahuatl, pour la première partie, et les entrées en espagnol, pour la seconde, sont en général identiques aux variations d'orthographe près et malgré quelques variantes stylistiques. Par contre, les dissimilarités sont notables dans la transcription du nahuatl. On remarque, par exemple, que:
    • il y a 67 verbes transcrits avec une finale en <ohua> dans la deuxième partie, qui correspondent à une finale transcrite en <oa> dans la première partie (graphie qui correspond à l'orthographe franciscaine); l'orthographe de la deuxième partie est plus instable que celle de la première puisqu'on y trouve, en outre, 36 verbes écrits avec une finale en <oa>.
    • Seul le scribe de la deuxième partie transcrit, de façon erronée, les verbes qui se terminent en /loa/ ou en /lia/ avec un double <ll>, comme par exemple <Nitlatzetzellohua>, <ninotlallia>, …

Ces quelques exemples montrent que la personne qui a écrit la deuxième partie connaît moins bien les règles grammaticales du nahuatl que la personne qui a écrit la première partie, puisque son orthographe est plus proche d'une transcription phonétique et ne réussit pas à tenir compte des données morphologiques (il ne tient pas compte, par exemple, du fait que les verbes dont on transcrit la finale en <oa>, qui se lit [oa], sont ceux qui forment leur prétérit en /-oh/ et que ceux dont on transcrit la finale en <ohua>, qui se lit [oa], forment leur prétérit en /-ouh/. Il ne comprend pas, non plus, la raison de la transcription en <lli> d'une syllabe qui se prononce [li].

D'autres erreurs orthographiques montrent que la deuxième partie a été écrite à partir de la première. La forme correcte <nietetenamiquiltia> de la partie 1 à été transformée dans la deuxième partie en une forme erronée, <nictetenamiquiltia>. Ceci nous permet de reconstruire le scénario suivant : il a été demandé à un scribe indien de transférer les données de la liste nahuatl-espagnol en une liste espagnol-nahuatl et de l'organiser dans l'ordre alphabétique à partir de l'espagnol. Si ce scénario ne donne aucune nouvelle indication sur l'auteur de la première partie, il permet cependant de la garder comme seule candidate pour une comparaison avec le lexique que nous avons extrait de la grammaire de l'Arte : on tentera ainsi de vérifier si Olmos est vraiment l'auteur de la liste de mots présentée en annexe.

Le lexique extrait de la grammaire de l'Arte (qui est intégrée dans le G.D.N. sous le titre Olmos_G) est difficilement comparable avec le Vocabulario qui consiste essentiellement en une liste de verbes. La comparaison n'a donc été réalisée qu'avec les 252 verbes extraits du lexique de la Grammaire. Celle-ci aboutit aux quelques remarques suivantes :

  • seulement 32% des verbes qui sont donnés en exemples dans l'Arte sont absents du Vocabulario.
  • les traductions des deux lexiques de verbes sont très proches, cependant celle du Vocabulario sont moins générales, plus proches d'une interprétation contextualisée que les traductions de l'Arte, par exemple:
    • acocui

§         tomar algo para lo alzar (Olmos_G)

§         leuantar algo de tierra (Olmos_V)

    • teca
      • echar algo (Olmos_G)
      • envasar (Olmos_V)
    • tlama
      • prender o captiuar (Olmos_G)
      • pescar (Olmos_V)
    • choca
      • llorar (Olmos_G)
      • llorar (Olmos_V)
      • balar la obeja (Olmos_V)
  • nous avons repéré quelques cas où les traductions de Olmos_G et de Olmos_V coïncident exactement mais, et c'est là le point intéressant, diffèrent légèrement de celles données dans les autres dictionnaires du corpus, par exemple:
    • pi
      • cortar verdura (Olmos_G)// cortar verdura con mano (Olmos_V)
      • pelar, o sacar de rayz los pelos, o coger yeruas sin arrancar las rayzes dellas (Molina)
      • pelar o coger yerbas sin arrancarlas de raiz (Rincón)
      • coger o pelar hierbas (Clavijero)
  • plus intéressant encore est l'exemple du verbe paccacelia qui montre que Olmos_G et Olmos_V en donnent une interprétation sémantique liée à l'analyse étymologique du mot, ce qui leur permet de le traduire à partir du sème de la joie (pacca), alors que Molina lie la joie à la capacité d'être patient devant l'adversité, et que l'anonyme du 362 ne retient dans sa traduction que l'expérience de l'adversité.
    • paccacelia
      • recibo algo con alegria (Olmos_G)
      • recibir algo con alegria (Olmos_V)
      • recebir en paciencia y con alegria las aduersidades (Molina)
      • sufrir (BnF 362)
  • on voit aussi que le scribe qui a réalisé la deuxième partie du Vocabulario intervient parfois sur la traduction, par exemple:
    • iza
      • despertar (Olmos_G)
      • despertar (Olmos_V, partie 1)
      • madrugar (Olmos_V, partie 2)

Ces quelques remarques viennent en appui de l'hypothèse que Olmos est bien l'auteur du Vocabulario.

Intégration des données au G.D.N

Anne-Marie Pissavy a effectué la saisie du vocabulaire.

L’intégration du Vocabulario au G.D.N. a demandé de réaliser différentes opérations qui seront détaillées à la suite.

Le plus grand soin a été apporté à rendre dans la mesure du possible les traitements automatiques, traitements pour lesquels des programmes spécifiques ont du être écrits par Marc Thouvenot.

la mise en forme du dictionnaire

Les deux parties ont été regroupées, ce qui explique les doublets.

 

aami

n

cazar

naami.

242r.

1547 Olmos_V

aami

n

cacar

naami

244v.

1547 Olmos_V

aami

n

caçar

naami.

266r.

1547 Olmos_V

 

la normalisation de l’orthographe

Jusqu’au XVIII siècle l’orthographe est instable et ses normes évoluent. Ne pas la normaliser aurait abouti à l'impossibilité de comparer les dictionnaires. La normalisation orthographique n’empêche pas d’avoir accès à la forme de l’original, dite ‘paléographie’. Elle a été effectuée sur le nahuatl et sur l’espagnol.

La normalisation montre quelques traits spécifiques à cet auteur :

aa

a

indif.

ee

e

début.

b

hu

indif.

uya

uia

fin.

llia

lia

fin.

lloa

loa

fin.

tlahuelalilia

tlahuellalilia

entier.

tlahuellitta

tlahuelitta

entier.

 

 

les interventions lexicographiques

traitement des préfixes verbaux

Molina est à l’origine d’une tradition lexicographique qui a été reprise par la plupart des dictionnaires et qu’a conservé le G.D.N. : le verbe est donné en entrée principale et il est suivi par ses préfixes sujet et objet. Le Vocabulario présente les verbes à la première personne du présent, c’est à dire qu'ils sont préfixés par le morphème de sujet de première personne et, pour les verbes transitifs, par l’objet, parfois défini, parfois indéfini, humain ou non humain. Dans la forme normalisée du G.D.N., les verbes ont été introduits sans les préfixes actanciels.

 

ahahuilia

niteahauilia.

burlar de manos.

240v.

ahua

niteaba

Reñir a otro

250r.

ahuachia

nitlaahuachia

Regar Roçiando

255v.

ahuiaya

nahauya

oler generaliter

259r.

ahuilia

nitlaahuilia.

Regar la huerta.

240v.

ahuilquetza

nauilquetza

ynfamarse apoc

252v.

 

formes possessives

En ce qui concerne le lexique des termes de parenté, où les noms sont donnés dans l’original sous la forme possessive de première personne, la forme absolue a été rétablie en nahuatl dans l’entrée normalisée.

 

ahuitl

 

naui.

mi tia.

229v.

 

Références bibliographiques

ACUÑA, René (ed.) (1985), Andrés de Olmos, Arte de la lengua mexicana y vocabulario, introducción, advertencias, paleografía y apéndices de Thelma Sullivan, edición de René Acuña, Instituto de Investigaciones Filológicas, UNAM.

León-Portilla, Miguel y Ascensión Hernández de (eds.) (1993), Andrés de Olmos, Arte para aprender la lengva mexicana, con estudio introductorio, transliteración y notas de los editores, 2 vols., Ediciones de Cultura Hispánica, Instituto de Cooperación Iberoamericana, Madrid.

OLMOS, Andrés de: cf. ACUÑA, León-Portilla, SIMEON

SIMEON, Rémi (ed.) (1875), Grammaire de la langue nahuatl ou mexicaine, composée en 1547 par le franciscain André de Olmos, publiée avec notes, éclaircissements, etc. par Rémi Siméon, Imprimerie Nationale, Paris.

SMITH STARK, Thomas (2004), Un stemma para los manuscritos del Arte para aprender la lengua mexicana (1547) de Andrés de Olmos, in De historiografía lingüística e historia de las lenguas, coord. I. G. Betancourt, P. Máynez, A. H. de León-Portilla, UNAM/Siglo XXI, México

SULLIVAN, Thelma: cf. ACUÑA

 

 

 

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Olmos_V

Vocabulario náhuatl/castellano y castellano/náhuatl

manuscrito anónimo atribuido aAndrés de Olmos

1547

 

 

registro de datos: Anne-Marie Pissavy

normalización: Sybille de Pury (CELIA, CNRS)

programación y conformación: Marc Thouvenot (CELIA, CNRS)

Introducción

Sybille de Pury

Traducción : Anne Marie Pissavy

 

Se tomaron los datos de la edición publicada en 1985:

ACUÑA, René (ed.) (1985), Andrés de Olmos, Arte de la lengua mexicana y vocabulario, introducción, advertencias, paleografía y apéndices de Thelma Sullivan, edición de René Acuña, Instituto de Investigaciones Filológicas, UNAM

Las fuentes

 

La lista de verbos, comúnmente llamada « Vocabulario de Olmos », se encuentra en el Codex Toledo, una de las seis copias que nos llegaron[3] del Arte para aprender la lengua mexicana de Andrés de Olmos. Actualmente el manuscrito se conserva en la biblioteca del Middle American Research Institute de la Universidad de Tulane.

No cabe duda de que Olmos es el autor del Arte (lo acabó a 1° de enero de 1547 en el convento de Hueytlalpan) aun cuando no exista ninguna versión escrita de su puño y letra. En cambio, no está comprobado con certeza que el Vocabulario, que es continuación de la gramática en el manuscrito de Tulane, sea obra suya: no se sabe, pues, por qué sólo aparece en esta copia y en ninguna de las otras cinco. En su introducción a la reedición del Arte (1985), René Acuña se sorprende de esta inclusión que plantea la cuestión de la posible intervención de un copista:

"Al traicionar este plan [del Arte], eliminando la 'platica' e introduciendo en compensación un vocabulario de verbos, el interpolador, queriéndolo o no, puso en evidencia su ingenua falsificación de la obra original de Olmos y, eventualmente, aquella cometida por su modelo. (…) Los ingredientes añadidos o interpolados podrán muy bien ser de Olmos, pero su Arte en cuanto tal ha sido falsificado." (p. 285).

Según Thomas Smith (2004) , el manuscrito de Tulane pertenecería al grupo de versiones más tardías[4],lo que sitúa esta lista como parte añadida posteriormente a la gramática.

El dicho “Vocabulario” consta de dos partes, la primera, náhuatl-castellano, y la segunda, castellano-náhuatl. Aunque los verbos formen lo esencial de la parte náhuatl-castellano, empieza ésta por la lista de prefijos sujeto y objeto del verbo. Vienen luego algunas frases indispensables a la evangelización, seguidas por unos nombres por los cuales se llama a Dios en náhuatl y por fin los términos propios del parentesco.

La segunda parte, castellano-náhuatl, sólo comprende los verbos. Esto aboga a favor de la idea según la cual el autor de la primera parte le pidió a un copista que hiciera el trabajo de inversión del náhuatl - castellano al castellano - náhuatl. Estos folios adjuntos al Arte participarían así de una investigación lexicológica pendiente y no de un trabajo terminado por su autor. Queda por averiguar si Olmos es su autor.

En la primera parte, los verbos náhuatl vienen clasificados según su sílaba final:

"de los verbos en huya, en tia, en ti, en li, en lia, en ma, en mi, en na, en ni, en nia, en oa, en ua, en ui, en ca [ça], [tza], en ci [ci], [tzi], en pia, en quia, en qua, en ya, en a."

Este criterio de clasificación es absolutamente original y no ha sido recogido por lexicógrafo alguno. Molina clasifica los verbos alfabéticamente por su raíz, adjuntando a continuación sus prefijos, lo que pone en evidencia el grado de transitividad del verbo. Al hacerlo, origina una tradición lexicográfica que recogerán todos los gramáticos del náhuatl, hasta el punto que hoy en día nos parece “natural”. Ahora bien, la clasificación de verbos en el Vocabulario atribuido a Olmos muestra una tentativa de clasificación diferente e inesperada. De hecho, corresponde a una preocupación de orden gramatical. La organización de las sílabas al final de los verbos sigue, pues, un orden que no debe nada al azar. Basta con remitirse al Arte para entender su lógica. Olmos dedica la segunda parte del Arte al estudio del verbo, ya que, dice, “tiene mayor dificultad”. Enfoca el tema del pretérito en el capítulo 5. Da tres reglas diferentes de formación del pretérito, y, a continuación de cada regla, la lista de sílabas finales de los verbos que no se conforman con ella. Así tenemos:

  • R1: Los que fenescen en huya, ia, oa, li, ma, mi, na, ni, pa, pi, xa, tza, tzi pierden la ultima vocal
  • R2: Los que fenescen en ca, co, cui, ça, cha, chi, i, qua, ta, ti, tla sobre la vocal toman c
  • R3)
    • R3.1: Los que fenescen en ua, ui bueluen la ultima vocal en h
    • R3.2: Los que fenescen en ci bueluen la ci en z
    • R3.3: Los que fenescen en qui bueluen el qui en c
    • R3.4: Los que fenescen en ya bueluen el ya en x

La lista de sílabas finales del Vocabulario no recoge al pie de la letra la del Arte; da la impresiónde que la reflexión gramatical ha progresado, con la aparición de verbos en tia/ti y lia/li. El supuesto autor del Vocabulario (y la relación entre la gramática y el vocabulario dan a pensar que se trata efectivamente de Olmos) está buscando una clasificación regular de los verbos según su forma pretérita.

El estudio de las ortografías, tanto la del castellano como la del náhuatl, muestra que se trata de dos amanuenses diferentes. La parte mexicano/castellano va del folio 225 al folio 259, y la parte castellano/mexicano, del folio 260 al folio 286.

o       La traducción al castellano del náhuatl, en cuanto a la primera parte, y las entradas en castellano, en la segunda, son por lo general idénticas pese a unas pocas variantes estilísticas y exceptuando unas variaciones ortográficas. En cambio, las disimilitudes son notables en la transcripción del náhuatl. Notamos , por ejemplo, que:

§         Hay 67 verbos transcritos con una final en <ohua> en la segunda parte, que corresponden a una final transcrita en <oa> en la primera parte (grafía que corresponde a la ortografía franciscana); la ortografía de la segunda parte es más inestable que la de la primera parte ya que ahí encontramos, además, 36 verbos escritos con una final en <oa>.

§         El solo amanuense de la segunda parte transcribe, de forma errónea, los verbos que terminan en /loa/ o en /lia/ con una <ll>, como por ejemplo <Nitlatzetzellohua>,<ninotlallia>,…

Estos pocos ejemplos muestran que la persona que escribió la segunda parte no dominaba las reglas gramaticales como la persona que redactó la primera, ya que su ortografía se acerca más a una transcripción fonética y no logra tener en cuenta los datos morfológicos (no toma en cuenta, por ejemplo, el hecho que los verbos cuya final se ha transcrito en <oa>, que se lee [oa], son los que forman su pretérito en /-oh/ y que los verbos cuya final se ha transcrito en <ohua> son los que forman su pretérito en /-ouh/. Tampoco entiende el porqué de la transcripción en <lli> de una sílaba que se pronuncia [li].

Unos errores ortográficos más, de tipo diferente, muestran que la segunda parte fue escrita a partir de la primera. La forma correcta <nietetenamiquiltia> de la parte 1 resulta transformada en la forma errónea <nictetenamiquiltia> en la segunda parte; lo cual nos permite inducir el guión siguiente: se pidió a un amanuense indio que trasladara los datos de la lista náhuatl-castellano a una lista castellano-náhuatl y que la organizara según el orden alfabético a partir del castellano. Si semejante guión no da ninguna información nueva sobre el autor de la primera parte, sin embargo permite guardarla como única candidata para una comparación con el léxico que sacamos de la gramática del Arte: así intentaremos averiguar si Olmos es verdaderamente el autor de la lista de palabras adjunta.

Resulta difícil comparar el léxico sacado de la gramática del Arte (integrada al G.D.N. bajo el título Olmos_G) con el Vocabulario que consiste ante todo en una lista de verbos. En consecuencia la comparación sólo se realizó con los 252 verbos sacados del léxico de la gramática lo cual llevó a las siguientes observaciones:

o       sólo un 32% de los verbos dados como ejemplos en el Arte están ausentes del Vocabulario.

o       las traducciones de ambos léxicos de verbos resultan muy próximas, sin embargo las del Vocabulario son menos generales, se acercan mása una interpretación contextualizada que las traducciones del Arte; por ejemplo:

    • acocui
      • tomar algo para lo alzar (Olmos_G)
      • leuantar algo de tierra (Olmos_V)
    • teca
      • echar algo (Olmos_G)
      • envasar (Olmos_V)
    • tlama
      • prender o captiuar (Olmos_G)
      • pescar (Olmos_V)
    • choca
      • llorar (Olmos_G)
      • llorar (Olmos_V)
      • balar la obeja (Olmos_V)

o       hemos localizado unos casos en que las traducciones de Olmos_G y Olmos_V coinciden exactamente pero, y -he aquí el punto interesante- difieren algo de las que vienen en los demás diccionarios del corpus; por ejemplo:

    • pi
      • cortar verdura (Olmos_G)// cortar verdura con mano (Olmos_V)
      • pelar, o sacar de rayz los pelos, o coger yeruas sin arrancar las rayzes dellas (Molina)
      • pelar o coger yerbas sin arrancarlas de raiz (Rincon)
      • coger o pelar hierbas (Clavijero)

o       más interesante todavía es el ejemplo del verbo paccacelia que muestra que Olmos_G y Olmos_V le dan una interpretación semántica vinculada al análisis etimológico de la palabra, lo que les permite traducirlo a partir del sema de la alegría (pacca), mientras que Molina asocia la alegría a la capacidad de ser paciente ante la adversidad y que el anónimo del 362 sólo conserva en la traducción la experiencia de la adversidad.

    • paccacelia
      • recibo algo con alegria (Olmos_G)
      • recibir algo con alegria (Olmos_V)
      • recebir en paciencia y con alegria las aduersidades (Molina)
      • sufrir (BnF 362)

·        También se nota que el amanuense que realizó la segunda parte del Vocabulario interviene a veces en la traducción; por ejemplo:

    • iza
      • despertar (Olmos_G)
      • despertar (Olmos_V, partie 1)
      • madrugar (Olmos_V, partie 2)

Integración de datos en el G.D.N.

Anne-Marie Pissavy llevó a cabo la entrada del vocabulario.

La integración del Vocabulario al G.D.N. necesitó la realización de varias operaciones detalladas más adelante.

Se aportó la máxima atención para automatizar los procesamientos,en la medida de lo posible, procesamientos para los cuales Marc Thouvenot tuvo que escribir programas específicos.

La conformación del diccionario

Se reagruparon las dos partes, lo cual explica los dobletes.

aami

n

cazar

naami.

242r.

1547 Olmos_V

aami

n

cacar

naami

244v.

1547 Olmos_V

aami

n

caçar

naami.

266r.

1547 Olmos_V

La normalización de la ortografía

Hasta el siglo XVIII la ortografía resulta inestable y sus normas van evolucionando. El no normalizarla hubiera accareado la imposibilidad de comparar los diccionarios. La normalización ortográfica no impide tener acceso a la forma el original, llamada ‘paleografía’. Se normalizó la ortografía tanto en náhuatl como en castellano.

Algunos rasgos particulares:

aa

a

indif.

ee

e

début.

b

hu

indif.

uya

uia

fin.

llia

lia

fin.

lloa

loa

fin.

tlahuelalilia

tlahuellalilia

entier.

tlahuellitta

tlahuelitta

entier.

 

 

Las intervenciones lexicográficas

Tratamiento de los prefijos verbales

Molina inicia una tradición lexicográfica que ha sido recogida por la mayor parte de los diccionarios y que el G.D.N. ha conservado: se da el verbo como entrada principal y lo siguen sus prefijos sujeto y objeto. El manuscrito presenta los verbos en primera persona del presente, es decir que llevan el prefijo del morfema de sujeto de la primera persona y, para los verbos transitivos, de objeto, a veces definido, a veces indefinido, humano o no humano. En la forma normalizada del G.D.N., se introdujeron los verbos sin los prefijos actanciales.

 

ahahuilia

niteahauilia.

burlar de manos.

240v.

ahua

niteaba

Reñir a otro

250r.

ahuachia

nitlaahuachia

Regar Roçiando

255v.

ahuiaya

nahauya

oler generaliter

259r.

ahuilia

nitlaahuilia.

Regar la huerta.

240v.

ahuilquetza

nauilquetza

ynfamarse apoc

252v.

 

formas posesivas

En lo que se refiere al léxico de los términos de parentesco, en que , en el original, se dan los nombres en la forma posesiva de primera persona, en náhuatl se restableció la forma absoluta en la entrada normalizada.

 

ahuitl

 

naui.

mi tia.

229v.

 

 

Referencias bibliográficas

ACUÑA, René (ed.) (1985), Andrés de Olmos, Arte de la lengua mexicana y vocabulario, introducción, advertencias, paleografía y apéndices de Thelma Sullivan, edición de René Acuña, Instituto de Investigaciones Filológicas, UNAM.

León-Portilla, Miguel y Ascensión Hernández de (eds.) (1993), Andrés de Olmos, Arte para aprender la lengva mexicana, con estudio introductorio, transliteración y notas de los editores, 2 vols., Ediciones de Cultura Hispánica, Instituto de Cooperación Iberoamericana, Madrid.

OLMOS, Andrés de: cf. ACUÑA, León-Portilla, SIMEON

SIMEON, Rémi (ed.) (1875), Grammaire de la langue nahuatl ou mexicaine, composée en 1547 par le franciscain André de Olmos, publiée avec notes, éclaircissements, etc. par Rémi Siméon, Imprimerie Nationale, Paris.

SMITH STARK, Thomas (2004), Un stemma para los manuscritos del Arte para aprender la lengua mexicana (1547) de Andrés de Olmos, in De historiografía lingüística e historia de las lenguas, coord. I. G. Betancourt, P. Máynez, A. H. de León-Portilla, UNAM/Siglo XXI, México

SULLIVAN, Thelma: cf. ACUÑA

 

 

 



[1] Thomas Smith (2004, p. 161) établit qu'il a existé d'autres versions, qui ont été perdues.

[2] Parmi les arguments de Thomas Smith, on a relevé ce passage: "El Tulane y el Bancroft tienen"Quando" en lugar de "Quanto" al principio del segundo párrafo. El uso de "quando" introduce un error y, por lo tanto, es la innovación. Parece ser un error debido al proceso de sonorización de oclusivas después de nasales en el náhuatl. Por lo tanto, surgiere que los copistas del Bancroft y del Tulane eran nativohablantes del náhuatl que no dominaban el español plenamente." (SMITH, 2004, p. 151).

[3]Thomas Smith (2004, p.161) establece que han existido otras versiones hoy desaparecidas.

[4]Entre los argumentos de Thomas Smith, notamos este pasaje : « El Tulane y el Bancroft tiene « Quando » en lugar de « Quanto » al principio del segundo párrafo. El uso de « quando » introduce un error y, por lo tanto, es la innovación. Parece ser un error debido al proceso de sonorización de oclusivas después de nasales en el náhuatl. Por lo tanto, surgiere que los copistas del Bancroft y del Tulane eran nativohablantes del náhuatl que no dominaban el español plenamente » (SMITH, 2004, p. 151).